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Janvier 2001

Vincent Leclerc

PDG d’Axicare

 
"L’arrivée du haut débit et de la connexion permanente
va changer la donne pour les médecins"
 

Propos recueillis par Gaëlle Layani

 

15 décembre 2000

A propos de sécurité, est-il indiscret de vous demander quelle solution vous utilisez pour préservez la confidentialité ?

Nous ne souhaitons pas rendre publiques les techniques que nous utilisons pour protéger le système. Les divulguer donnerait des informations sur la manière dont les données sont protégées.

Ce que nous pouvons dire c’est que sécuriser un système a de nombreuses implications. Avant même de parler des échanges, il y a la sécurisation même de la base de données. Sur ce point-là, nous avons mis en œuvre une technologie qui est particulièrement robuste aux intrusions. Elle est originale et nous pensons qu’elle est nettement supérieure à ce qu’on trouve classiquement sur un système d’information. Nous avons déposé des brevets, dont certains couvrent cette partie-là.

Il y a d’autres aspects de sécurité comme l’accès aux données, l’authentification. Il n’y a pas sur ce point de technologie propre à aXicare, nous utilisons les technologies du marché, c’est-à-dire des login, des mots de passe, la carte de professionnel de santé et tout ce qu’on met classiquement en œuvre en termes de pare-feu et de barrières pour prévenir les entrées par effraction dans le système.

En matière de cryptage, nous utilisons également les systèmes habilités. Si les données viennent à être véhiculées par Cegetel RSS ou France Télécom, le cryptage est assuré par l’opérateur. Dans tous les cas, en Intranet ou Extranet nous proposons le standard SSL.

Vous avez parlé de services « satellites » du dossier médical. Avez-vous l’intention de proposer également des systèmes « experts » en matière d’aide à la prescription, au diagnostic ou de suivi de protocoles thérapeutiques ?

Nous ne sommes pas sur ce marché-là. Nous souhaitons passer des accords de partenariat avec des sociétés ou des médecins qui aient les compétences métier pour développer ce type de fonctions. Ce peut être de l’aide à la prescription, des outils sophistiqués d’analyse de données

Nous proposons à nos partenaires, un système ouvert afin qu’ils puissent développer aisément de tels modules.

Est-ce que vous pensez que la généralisation du haut débit va doper l’informatisation des médecins, leur utilisation d’Internet dans leur exercice et donc votre activité ?

J’en suis convaincu. Il y a en fait 2 aspects : le débit et le temps de connexion. La possibilité qui est offerte aujourd’hui avec les technologies Cable ou ADSL d’être constamment connecté au réseau change la perspective. L’arrivée du haut débit et de la connexion permanente va changer la donne pour les médecins et en particulier les libéraux de ville. Ceci les amènera à souhaiter recevoir les comptes-rendus, les résultats de laboratoire directement sur leur PC.

En France, on peut espérer que le haut débit va se généraliser d’ici 2 ans.

Est-ce que vous suivez l’actualité des essais cliniques en ligne ?

Pas vraiment. Nous sommes simplement en discussion avec des laboratoires qui évaluent notre technologie et ce type d’outil pour raccourcir les phases III et IV des essais. Il semble que ce type de système constitue une base intéressante qui permettrait à des laboratoires pharmaceutiques de réduire leur délai de mise sur le marché.

Ceci est bien entendu un sujet extrêmement sensible qui pose la question de la confidentialité, mais aussi des questions d’éthique et de rémunérations, sur lesquelles nous n’avons pas à intervenir en tant que société.

Vous pourriez envisager que votre solution fasse partie d’un vaste ensemble de gestion des dossiers médicaux et essais cliniques ?

Nous pensons que c’est possible et nous sommes actuellement en discussion très précisément sur ce sujet avec des laboratoires ou des sociétés qui travaillent pour des laboratoires.

Surfez-vous beaucoup sur Internet et notamment sur le Web médical ? Quels sont vos sites préférés ?

Personnellement j’utilise beaucoup Internet, notamment pour me renseigner sur ce qui se passe dans notre secteur, la santé. L’accès à Internet à travers des connexions rapides en fait un outil extrêmement puissant.

Nous consultons des sites professionnels de tous types, en particulier E-santé Actu, Medcost, Amgitweb, et les sites des tutelles. Les établissements de soins publics et privés proposent des vitrines Web de plus en plus sophistiquées. Elles apparaissent un lien potentiel intéressant à développer entre l’établissement et le patient.



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15 décembre 2000

 

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