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Jean de Charon
Président de Doctissimo


Nous allons vivre une révolution de velours.


Propos recueillis par Mathieu Ozanam

8 mars 2002
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 Vous avez été Président du groupe Impact Médecin pendant 20 ans, Quel a été votre parcours dans la presse ?

J'ai commencé en 1972 en participant au lancement du Point que j'ai quitté 6 ans plus tard. Après un court passage chez Hachette, j'ai ensuite créé dans le cadre du groupe Bossard avec le concours de Daniel Martet et Jean-René Fourtou le groupe Impact Médecin dont j'ai pris le contrôle 10 ans plus tard avec Bruno Soubiran, créateur et Président du Medec et 4 amis salariés.
Impact Médecin a été une vraie création de presse sur un concept simple : le 1er newsmagazine d'information et de formation des médecins. Par la suite ce furent Impact Internat d'abord, une collection de 24 volumes accompagnés par la suite de 20 Cd-Roms pour la préparation du Concours de l'Internat, Info Santé, un mensuel grand public distribué à un million d'exemplaires par les pharmaciens. Impact Quotidien et Impact Pharmacien. Je pourrais encore évoquer la collection de Cd-Roms "je consulte" liée aux Dossiers du Praticien en collaboration avec Patrick Dhont ou encore le rachat du groupe Abstract avant mon départ du groupe que j'ai cédé en totalité au groupe Bertelsmann en 1999.
Mais toutes ces années ont été aussi jalonnées d'une forte présence dans les autres médias : salons professionnels avec le Medec, Euromédecine, le festival du Film Médical, ou Pharmagora, ainsi que des partenariats avec France Info, Europe 1 ou TF1 avec qui nous avons collaboré avec le regretté et ami Igor Barrère à "Santé à la une".

 En prenant la tête de Doctissimo vous vous engagez dans l'aventure de l'Internet de santé. Qu'est-ce qui vous a convaincu dans ce projet ?

Un vrai succès d'audience : 5 millions de pages vues par mois, 550 000 internautes par mois et plus de 250 000 abonnés.

Mon arrivée à la tête de Doctissimo c'est d'abord le fruit d'une rencontre avec deux hommes que je connaissais bien : Claude Malhuret, cofondateur de MSF, ancien ministre et fondateur du magazine, et Laurent Alexandre, créateur et Président de Medcost avec lesquels je suis tombé d'accord pour élaborer une stratégie multimédia.
Puis je suis parti de deux constats : le vent de folie qui a soufflé sur le secteur ces 3 dernières années est retombé mais il reste un nouveau média promis à un bel avenir : Internet. Le deuxième constat c'est l'existant : au milieu de ce maelström, Doctissimo s'est imposé grâce à sa cohérence et sa grande qualité éditoriale que nous devons à ses créateurs et à la richesse des hommes qui forment l'équipe. Les résultats sont là un vrai succès d'audience (5 millions de pages vues par mois), de fidélité (550 000 internautes par mois et plus de 250 000 abonnés à la newsletter hebdomadaire). Ces chiffres placent Doctissimo très largement en tête des sites médicaux professionnels et grand public.

 Votre arrivée correspond donc à une nouvelle étape pour le magazine ?

Nous sommes en campagne électorale, alors pour reprendre un slogan de campagne, je dirai que je suis un adepte du "changement dans la continuité". Un portail, comme un magazine ou tout moyen de communication, est appelé à être en perpétuelle évolution, qu'il s'agisse du ton adopté ou de la maquette. Si ce n'est pas le cas, un média qui n'évolue pas est un média qui meurt. Doctissimo a aujourd'hui deux ans c'est le moment parfait pour un nouveau cap.

 Le secteur de la santé sur Internet se porte mal, les sites ne cessent de fermer les uns après les autres, quelle est la place de Doctissimo dans ce paysage ?

Il ne restera sans doute plus que 4 ou 5 portails généralistes ou spécialisés.

Le secteur santé n'est pas dans l'œil du cyclone. Il est comme les autres dans une phase de concentration et de redistribution des cartes et des enjeux. Dans les 2 ans qui viennent, il ne restera sans doute plus que 4 ou 5 portails généralistes ou spécialisés. Dans ce contexte ma seule ambition est de faire de Doctissimo le portail de référence sur la santé grand public et de conforter sa place de leader.
Quant aux concurrents, j'ai pour principe de ne jamais les critiquer par respect des hommes et des femmes qui les animent. D'autant que la concurrence est un moteur essentiel, source de plus d'intelligence et de qualité.

 Quels sont vos grands axes stratégiques ?

L'axe principal, en tout cas premier de ma stratégie, c'est bien sûr la qualité éditoriale ; c'est elle seule qui garantit la solidité du magazine, c'est-à-dire sa capacité à attirer et fidéliser les lecteurs. Nous avons un fond exceptionnel c'est aujourd'hui plus un problème d'adaptation que de construction. Tout le reste viendra ensuite et je refuse que l'on dise que la publicité, le paiement et l'e-commerce ne fonctionnent pas sur le web car on ne mesure pas encore la "révolution de velours" que nous allons connaître dans les années qui viennent après la révolution chaotique que nous venons de connaître.
Qu'on ne s'y trompe pas : l'utilisation du Net va suivre la même progression que celle que nous avons connue avec le téléphone mobile. Toutes les études et tous les chiffres sont là pour le confirmer.

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Toutes les interviews
de l'année 2002

Novembre 2002

Yannick Plétan Vice-président de la division médicale Pfizer France

Pr Pierre Bey Directeur de la section médicale de l’Institut Curie, Dominique Stoppa-Lyonnet chef du service de génétique oncologique à l’Institut Curie

Frédéric Allemand directeur de Genopole® Entreprises

Juillet 2002

Guy-Charles Fanneau de La Horie Biogen

Thierry Boccara PDG du Groupe OPTIUM

Jean Charlet
Ingénieur Chercheur Direction des systèmes d'information de l’AP-HP

Karine Didi
Directrice du réseau Océane

 Mars 2002

Jean de Charon
Président de Doctissimo
«Nous allons vivre une révolution de velours».

Max Ponseillé, Président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée
«Nous étions confrontés à un problème de justice sociale ».

Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM
«La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens ».

Israël Nisand
Chef du service de gynécologie obstétrique
CHU de Strasbourg
«Jurisprudence Perruche : " c'est à la solidarité nationale d'intervenir " ».

Pr Jacques Marescaux
Chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne
CHU de Strasbourg
«La chirurgie passe de l'ère industrielle à l'ère de l'information».

Lawrence C. Mahan
Directeur du développement des biotechnologies
de l'Etat du Maryland
«Dans les biotechnologies, l'argent est nécessaire, mais ne fait pas tout».

Patrice Cristofini
Président de l'AFTIM
«La santé au travail ne doit pas se limiter à la visite médicale obligatoire et à la déclaration d'aptitude».

 

   
     
     
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