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Jean de Charon
Président de Doctissimo


Nous allons vivre une révolution de velours.


Propos recueillis par Mathieu Ozanam

8 mars 2002
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 Quelles seront les prochaines étapes ?

En matière de santé les femmes sont décisionnaires à 90%.

La première est de faire de Doctissimo un média encore plus puissant qui réponde aux besoins de ses annonceurs et de ses lecteurs. Le lecteur de Doctissimo est aujourd'hui à 60% féminin, âgé de 25 à 45 ans dans les catégories à fort pouvoir d'achat, les fameuses CSP +. Or on le sait, en matière de santé les femmes sont décisionnaires à 90% : pour elles-même, leurs enfants ou nous autres conjoints ! Il appartient à Doctissimo de s'adresser à la femme dans ses 3 dimensions : elle-même et sa propre santé, sa forme et sa beauté, mais aussi la mère de famille de la conception de son enfant jusqu'à son départ dans la vie, enfin à son rôle de pivot de la famille et de son environnement.
Nous avons déjà entamé une double démarche : une étude qualitative qui nous permettra à partir de l'existant de mieux définir notre lectorat et ses attentes, et une étude de "profiling" qui détermine exactement qui sont nos 550 000 internautes réguliers et les 250 000 abonnés de notre newsletter. C'est de cela que nos annonceurs ont besoin.

 Doctissimo sera donc amené à concurrencer la presse santé en kiosque ? Que peut apporter de plus Doctissimo par rapport à celle-ci ?

Encore une fois que les choses soient claires : il n'y a pas d'antinomie entre Internet et la presse, mais au contraire une réelle complémentarité. Voyez ce que fait Le Monde et sa nouvelle formule avec des renvois sur son site pour compléter l'information apportée par un papier. Regardez l'interactivité que développe Bayard Presse entre ses magazines et ses sites. Le rôle du web n'est pas de phagocyter l'information immédiate et souvent volatile mais de la compléter et l'enrichir.

Doctissimo : "Ecoutez la différence"

Pour ne prendre qu'un exemple on a pu prendre connaissance du plan de lutte contre l'hépatite C dans tous les médias, mais cette information était forcément limitée. Eh bien sur Doctissimo : "Ecoutez la différence", vous avez une information rapide collant à l'actualité, mais aussi un dossier exhaustif, des données encyclopédiques et des conseils pratiques. Et on peut imaginer à terme des services supplémentaires : les questions types sur le sujet, à qui s'adresser, un supplément papier ou informatique.

 Quels seront les prochains grands rendez-vous, une présence au Medec, dans les salons professionnels et grand public ?

Doctissimo sera en effet dorénavant présent au Medec qui est un lieu de rencontre phare pour tous les professionnels, mais aussi plus tard à Pharmagora et dans les salons grand public pour peu qu'ils respectent une éthique irréprochable.
Je voudrais que Doctissimo devienne non seulement une référence sur la santé pour les internautes-patients mais aussi pour les médecins et que nous cassions la relation en partie détestable entre les médias grand public et les praticiens. Qu'ils s'approprient le portail comme leurs patients et deviennent des prescripteurs.

 Où en serez-vous dans un an et quand considèrerez-vous que le pari est gagné ?

Notre objectif : 10 millions de pages vues par mois, 1,5 million de visiteurs et 500 000 abonnés.

Je suis engagé, une fois de plus par passion de l'information et de la communication dans une stratégie qui va se déployer sur deux ans. En juin 2003, nous serons donc à mi-chemin. Nous aurons alors réussi le pari de l'éditorial, de la fidélisation de nos lecteurs et acquis une audience encore plus massive. Notre objectif est de 10 millions de pages vues par mois, 1,5 million de visiteurs et 500 000 abonnés à la newsletter. C'est ce que nos partenaires industriels qui investissent déjà sur Doctissimo nous demandent de réussir et de conforter.
A cette échéance nous serons à l'équilibre financier. Mais la rentabilité ce n'est pas une fin en soi, c'est la condition de la réussite et un moyen pour pouvoir réinvestir dans l'existant et dans de nouveaux projets.
C'est comme cela que j'ai taillé ma pierre au Groupe Impact Médecin, c'est la même volonté et la même foi qui m'animent.

 Et enfin, sur un plan plus personnel, quels sont les sites que vous parcourez ?

Pour mes activités professionnelles je regarde bien entendu les sites concurrents, dans mes surfs personnels je suis un adepte de chapitre.com pour trouver des livres rares ou introuvables et de ChateauOnLine pour l'univers du vin et de tous les sites qui sont mes passions dans la vie : l'art, le patrimoine, l'histoire et la chasse !


Réagissez à l'interview : jdecharon@doctissimo.fr

8 mars 2002

Toutes les interviews
de l'année 2002

Novembre 2002

Yannick Plétan Vice-président de la division médicale Pfizer France

Pr Pierre Bey Directeur de la section médicale de l’Institut Curie, Dominique Stoppa-Lyonnet chef du service de génétique oncologique à l’Institut Curie

Frédéric Allemand directeur de Genopole® Entreprises

Juillet 2002

Guy-Charles Fanneau de La Horie Biogen

Thierry Boccara PDG du Groupe OPTIUM

Jean Charlet
Ingénieur Chercheur Direction des systèmes d'information de l’AP-HP

Karine Didi
Directrice du réseau Océane

 Mars 2002

Jean de Charon
Président de Doctissimo
«Nous allons vivre une révolution de velours».

Max Ponseillé, Président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée
«Nous étions confrontés à un problème de justice sociale ».

Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM
«La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens ».

Israël Nisand
Chef du service de gynécologie obstétrique
CHU de Strasbourg
«Jurisprudence Perruche : " c'est à la solidarité nationale d'intervenir " ».

Pr Jacques Marescaux
Chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne
CHU de Strasbourg
«La chirurgie passe de l'ère industrielle à l'ère de l'information».

Lawrence C. Mahan
Directeur du développement des biotechnologies
de l'Etat du Maryland
«Dans les biotechnologies, l'argent est nécessaire, mais ne fait pas tout».

Patrice Cristofini
Président de l'AFTIM
«La santé au travail ne doit pas se limiter à la visite médicale obligatoire et à la déclaration d'aptitude».

 

   
     
     
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