Découvrez Medcost

Plan du site

Contactez-nous

33, rue Raffet
75 016 Paris
Tél : 01 42 15 08 08

Ghislain Crassard
General Manager, EumediX.fr SAS


Je comprends le terme de "place de marché virtuelle", mais nous ne considérons pas notre activité comme virtuelle.


Propos recueillis par Christine Bouchet

3 avril 2001
Suite et fin (2/2)

 Contrairement à certains de vos concurrents, vous assurez la mise en relation des fournisseurs et des acheteurs, mais vous ne gérez ni la transaction ni la logistique. Comment pouvez-vous être sûr que fournisseurs et acheteurs, une fois mis en relation via votre site, ne concluent la transaction indépendamment pour éviter les frais ?

Bien au contraire, nous assurons, à l'exception du versant logistique des choses l'ensemble de la relation depuis la mise en contact des fournisseurs jusqu'à la finalisation de la négociation qui aboutira au contrat d'achat de biens ou de services.
Les conditions dans lesquelles se déroulent les opérations gérées par eumediX ne permettent pas aux acheteurs ni aux fournisseurs de conclure la transaction de "manière parallèle".
Nous pensons aussi, même si des incidents peuvent en théorie se produire, que le point essentiel de notre démarche, comme de la relation acheteur fournisseur est la confiance mutuelle de professionnels qui certes ont des intérêts différents, et parfois même divergents, mais qui savent dans une saine compétition que seule la qualité du résultat obtenu en commun compte. Nos clients nous font confiance et eumediX croit dans la force de ce dialogue.

 Votre positionnement européen vous permet-il de gérer des transactions internationales, ou celles-ci restent elles majoritairement nationales ?

Cet aspect des choses est une sorte de faux problème. En effet, le marché des biens de santé se structure plutôt en termes de types de produits et de zones géographiques attachées à ces produits.
Il est évident que si un établissement souhaite acquérir une installation IRM, qu'il soit situé en France, en Allemagne, en Italie ou au Royaume Uni ne changera pas fondamentalement l'offre qui se déploiera devant lui.
Il en est de plus en plus de même dans le secteur pharmaceutique, où les dynamiques de concentration induisent le même type de réponse, à un degré légèrement moindre.
A l'inverse, il existe un certain nombre de biens médicaux et non médicaux, d'équipements légers et de prestations de services pour lesquels, nous le voyons tous les jours dans l'action d'eumediX, la proximité, la présence du fournisseur et l'accompagnement qu'il va être capable de développer avec son client sont primordiaux.
La dimension européenne aura donc une influence variable sur l'accès à l'offre. EumediX possède par contre la faculté de participer dans chaque pays à l'harmonisation et l'équilibrage des marchés de fourniture, pour permettre que dans l'ensemble des pays de l'Union, les établissements voient le niveau des prestations qu'ils reçoivent de leurs fournisseurs industriels s'harmoniser.

 A l'heure où plusieurs places de marché mettent la clé sous la porte, Jupiter MMXI vous classe parmi les 10 places de marché virtuelles européennes réunissant le plus de critères de succès. Le volume de transactions effectuées en 2000 a été à la hauteur de vos espérances et vous êtes optimistes pour 2001. A quoi pensez-vous devoir cette réussite ?

Nous considérons qu'avant de parler de réussite, il faut simplement mettre en œuvre une philosophie d'entreprise et s'y tenir. Jupiter MMXI utilise le terme de place de marché virtuelle, ce que je comprends mais nous ne considérons pas notre activité comme virtuelle. Notre secteur d'activité ne nous fait jamais oublier que nous sommes avant tout des entrepreneurs, avec des expériences passées dans ce que certains intitulent l'ancienne économie.
Nous créons, nous construisons une activité bien réelle, qui apporte une plus value évidente à nos clients, et c'est cela qui fait notre force. Trop de concepts, de miroirs aux alouettes, ont été proposés, sans réelle base solide et le monde professionnel ne pardonnent pas ce genre d'errements.

 Pensez-vous pouvoir maintenir votre avantage alors que la concurrence s'intensifie ?

Le marché des achats de biens et de services par les établissements hospitaliers représente en Europe 60 milliards d'euros environs et presque 70 milliards de francs en France.
Il y a place pour plusieurs acteurs dans cette vaste zone d'échanges marchands.
Nos avantages sont clairs et solides, nous avons la confiance de nos clients, la force non seulement d'outils mais aussi d'une méthode et de techniques très avancées de négociation et de construction de contrats.
Nos partenariats, comme en France celui développé avec le Centre National d'Expertise Hospitalière (CNEH), et l'adaptation constante de nos outils et de nos méthodes au contexte économique et réglementaire puissant et mouvant de ce secteur nous permet de maintenir cette longueur d'avance que nous avons su développer et que nous saurons conserver.



Réagissez à cette interview.  

Retrouvez toutes les autres interviews.

3 avril 2001

 

Toutes les interviews
de l'année 2002

Novembre 2002

Yannick Plétan Vice-président de la division médicale Pfizer France

Pr Pierre Bey Directeur de la section médicale de l’Institut Curie, Dominique Stoppa-Lyonnet chef du service de génétique oncologique à l’Institut Curie

Frédéric Allemand directeur de Genopole® Entreprises

Juillet 2002

Guy-Charles Fanneau de La Horie Biogen

Thierry Boccara PDG du Groupe OPTIUM

Jean Charlet
Ingénieur Chercheur Direction des systèmes d'information de l’AP-HP

Karine Didi
Directrice du réseau Océane

 Mars 2002

Jean de Charon
Président de Doctissimo
«Nous allons vivre une révolution de velours».

Max Ponseillé, Président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée
«Nous étions confrontés à un problème de justice sociale ».

Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM
«La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens ».

Israël Nisand
Chef du service de gynécologie obstétrique
CHU de Strasbourg
«Jurisprudence Perruche : " c'est à la solidarité nationale d'intervenir " ».

Pr Jacques Marescaux
Chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne
CHU de Strasbourg
«La chirurgie passe de l'ère industrielle à l'ère de l'information».

Lawrence C. Mahan
Directeur du développement des biotechnologies
de l'Etat du Maryland
«Dans les biotechnologies, l'argent est nécessaire, mais ne fait pas tout».

Patrice Cristofini
Président de l'AFTIM
«La santé au travail ne doit pas se limiter à la visite médicale obligatoire et à la déclaration d'aptitude».

 

     
     
   
     
     
Copyright © Medcost 2003-Tous droits réservés.    
 
Dossiers
Plan du site
 
Références : Doctissimo I Caradisiac I Ados.fr I Momes.net I gnomz.com I fluctuat.net