Février
2001
AFSSAPS
Frédéric
Fleurette et Gaëlle Le Brun
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"Internet
ne change pas la législation concernant le contrôle
de la publicité sur le médicament, néanmoins l’application
de ces règles à ce nouveau média pose des questions
auxquelles nous avons voulu répondre par cette Charte"
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Propos recueillis
par Christine
Bouchet et Elisa
Yavchitz
1er
février 2001
suite
et fin (2/2)
Ces
dernières mesures ne représentent-elles pas une nouveauté par rapport
aux règles en vigueur sur les médias traditionnels ?
Il
n’est pas illogique qu’un industriel présentant sa firme puisse
présenter sa gamme de produits. L’internaute, lorsqu’il cherche
une information sur un médicament, est dans une démarche active,
il n’est pas pris en traître. C’est complètement différent d’une
publicité sur un média traditionnel comme la presse ou la télévision.
Cependant, si les informations sur les produits sont associées à
des symptômes ou à des pathologies, l’information devient de la
promotion et la législation en vigueur sur tous les médias s’applique.
Par
ailleurs, les industriels peuvent proposer des informations sur
les maladies à tous les publics s’ils ne font pas, même indirectement,
référence aux médicaments. Le laboratoire pourra éventuellement
évoquer les classes thérapeutiques mais pas les produits ni les
DCI.
L’agence
va mettre en ligne une base de données du médicament ?
En
effet, l’AFSSAPS
produit un certain nombre d’information sur le médicament qu’elle
peut mettre à disposition des professionnels, voire du public sur
le Web. Le problème est, qu’initialement, ces informations n’ont
pas été produites dans cette optique ce qui va conduire à un
travail important de reformatage. Ceci est d’ailleurs prévu, dans
la Loi
de financement 2001 à l’article 47. Il est important qu’il y
ait une base publique face aux acteurs privés. Si l’internaute a
un doute, il doit pouvoir trouver une information de référence concernant
le médicament.
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