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La cyberdépendance,
drogue high-tech


Pierre COSTAGaëlle LAYANI et Laurent ALEXANDRE

20 octobre 2000

Alors que l’OMS déclare la guerre au tabagisme et que les téléphones portables sont mis en accusation, une nouvelle dépendance a fait son apparition avec Internet : la cyberdépendance. Fréquemment comparée à la toxicomanie et à l'alcoolisme, on lui trouve également des points communs avec le jeu pathologique. Cette forme de dépendance connaît d’ailleurs les mêmes mécanismes : logique de consommation, obsession, perte de maîtrise de soi, délaissement des autres activités…
Le point dans cet article sur une drogue high-tech, tout sauf virtuelle.


De multiples facettes

C'est grave Docteur ?

A qui profite la cyberdépendance ?


De multiples facettes  

Le cyberdépendant typique est un homme aisé, âgé de 25 à 35 ans qui a suivi des études. Les estimations du nombre d'accros au Web dans le monde diffèrent selon les sources et les méthodes : entre 6 % et 10 % des internautes. Sur les chats et les forums, l'anonymat du surfeur et la possibilité de revêtir une autre identité sont des freins à une évaluation précise de leur nombre.
Bien que chaque cyberdépendant ait un rapport à Internet qui lui est propre, il existe des tendances communes. On distingue plusieurs types de cyberdépendances :

- la cyberdépendance sexuelle ;

- la cyberdépendance relationnelle ;

- le jeu d’argent compulsif ;

- le jeu « gratuit » compulsif ;

- l'achat et la spéculation pathologiques sur le net ; 

- le mail compulsif.

La cyberdépendance sexuelle

L'individu sexuellement cyberdépendant recherche sur le net des photos et des vidéos pornographiques, prend part à des jeux de rôle sexuels dans des chats ou s'engage dans des relations cyberépistolaires fantasmatiques grâce au mail. Pour lui, la finalité du surf est d'ordre sexuel, du moins dans un premier temps ; Internet reste un outil qu'il est susceptible de délaisser au profit du téléphone ou de rencontres physiques avec ses "contacts virtuels". Internet constitue un parfait exutoire pour ceux qui sont désireux de céder à leur compulsion tout en limitant les pratiques à risques. Grâce à Internet, il est en effet facile d'accéder à une sexualité, sans attraper de MST et pour un coût bien inférieur à celui du téléphone et du Minitel rose. L'anonymat lors des relations en ligne, la commodité inhérente à la cybersexualité et la fuite émotionnelle induite encourageraient de tels comportements.

Les hommes et femmes souffrant d'une faible estime de soi, d'une perception négative et déformée de leur corps ou d'impuissance constitueraient des cibles privilégiées. Les femmes seraient plus volontiers enclines aux échanges de messages privés alors que les hommes rechercheraient surtout des visuels pornographiques.
Ils se vantent rarement de ce passe-temps – tout du moins hors de la toile. Leurs idées fixes s’amplifient jusqu’à devenir des obsessions suivies d’une véritable compulsion. Ils dissimulent ces changements à leur entourage. Peu à peu, leurs repères changent : la vie réelle perd de son attrait, le partenaire avec lequel (laquelle) ils partageaient leur existence est délaissé(e)…

La cyberdépendance relationnelle

Les individus concernés sont attachés aux relations en ligne et sont parfois impliqués dans des relations adultères virtuelles. Internet reste un outil : les personnes font fréquemment connaissance sur la toile mais ne se limitent pas pour autant à des rapports virtuels.

Le gambling, le net gaming, l'achat et la spéculation pathologiques

Ces comportements compulsifs sont liés :

- aux jeux d'argent sur des casinos virtuels ;

- aux jeux interactifs (en réseau ou en solitaire) ;

- au shopping en ligne ;

- aux enchères en ligne et aux sites de comparaison de prix ;

- aux transactions boursières réalisées sur le Net grâce  à des sites de courtage.

Trois facteurs rassemblent tous ces personnes : l’obsession, le temps passé et l’argent dépensé. Les trois principales raisons expliquant cette addiction seraient, là encore, l'accessibilité du net, le contrôle que le sujet pense exercer sur la situation et l'excitation induite.

Le mail compulsif

Ce type de compulsion est particulièrement nuisible à la productivité sur le lieu de travail. Certains internautes succombant au piège du mail compulsif se retrouveraient rapidement dépassés par le recueil de données et l'organisation des informations. Ces "dataholics" (accros à l'info.) souffrent d'un besoin maladif de s'informer ; face au surplus d'informations, la plupart se perdent faire la part entre l'essentiel et l'accessoire.
Notre dossier Utilisation de l’Internet sur le lieu de travail : comment optimiser les pratiques ? (28/09/2000) propose une analyse complète sur ce problème. 

 

Suite et fin (2/2)

 

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