Alain
Hirsch,
Chirurgien-dentiste
Responsable du département Internet
Visioweb
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Nous souhaitons être le fédérateur de la profession
en proposant
tous les services dont a besoin le chirurgien-dentiste."
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23
novembre 2000
Quels sont votre formation et votre parcours professionnel ?
Je
suis chirurgien-dentiste de formation. Au sortir de la faculté de
chirurgie dentaire, j’ai suivi une formation en management et j’ai
travaillé pendant quatre ans dans cette branche en tant que responsable
d’un département de gestion des cadres d’un mouvement de jeunesse.
Après cette expérience, j’ai passé ma thèse puis exercé pendant
un an environ dans un centre et en cabinet privé. Je me suis rapidement
rendu compte que mon objectif n’était pas de rester enfermé dans
un cabinet, mais d’évoluer au sein du monde dentaire en tant que
manager. J’ai rencontré Jacques Sebag, l’un des créateurs de la
société Visiodent, en mars 2000. Il m’a confié la responsabilité
de monter le département Internet et d’en prendre la direction.
La première version du portail est sortie en juin 2000.
Combien de personnes travaillent sur le portail ?
Nous
avons commencé à deux, un programmeur et moi-même. Actuellement,
huit personnes, sans compter les intervenants extérieurs, travaillent
sur le portail et la deuxième version a été publiée la semaine dernière
(le 17 novembre, Ndlr).
Pourquoi avoir choisi de mettre en ligne une version “ bêta ”
dès juin ? Etait-ce pour prendre pied sur le Web dentaire ?
Ce
n’était pas une version bêta, mais véritablement une première version
qui nous a permis de voir ce qui était apprécié par les internautes.
L’objectif était de se positionner et d'intégrer leurs remarques
et suggestions. A partir de cette première version, nous avons décidé
de sortir un portail enrichi et embelli, afin de coller le plus
possible aux attentes des chirurgiens-dentistes quand ils sont à
leur cabinet, et ce d’autant que les deux fondateurs de Visiodent
et moi-même sommes chirurgiens-dentistes.
Avez-vous réalisé des enquêtes de satisfaction ?
Pas
encore, c’est un peu tôt, d’autant que le taux de dentistes connectés
au Web est relativement faible : entre 12 % et 17 %.
Ils sont encore moins connectés au cabinet. Toutefois, nous sommes
souvent en contact avec des chirurgiens-dentistes via notre gamme
de produits et nous avons énormément de retour.
Qui sont vos partenaires sur ce projet ?
La
philosophie du portail est d’être une porte ouverte sur Internet.
Notre objectif est différent de celui d’une start-up quelconque
qui créerait tout de toutes pièces ou qui ferait tous les métiers
du monde. Nous souhaitons être le fédérateur de la profession en
proposant tous les services dont a besoin le chirurgien-dentiste.
Aujourd’hui, je ne peux pas vous en dire beaucoup sur Visioassur,
car nous sommes en cours de tractations. Pour Visiobroker, nous
avons conclu un partenariat avec Etna Finance, spécialiste du broking
on line. Nous avons choisi des acteurs solides dans leur créneau.
Visioweb est le seul portail qui ne traite pas que du monde dentaire.
Nous traitons également de l’actualité générale, car nous estimons
que le dentiste dans son cabinet n’a pas le temps de surfer pendant
trois heures sur le Web pour trouver les informations qu'il recherche.
Avec Visioweb, il a une véritable plate-forme d’informations et
de services qui lui sont spécialement destinés.
Quelle est l’audience du site ?
Nous
avons commencé tout doucement, mais aujourd’hui, plus de 4000 praticiens
par mois viennent nous visiter.
Quelle audience visez-vous pour 2001 ?
Il
est difficile de donner un chiffre, dans la mesure où notre audience
augmentera parallèlement à celle du nombre de dentistes connectés.
Si 1000 personnes décident de se connecter, je pense qu'elles
iront visiter Visioweb.
Avez-vous une idée du pourcentage de chirurgiens-dentistes informatisés ?
A
peu près 50 %. A mes yeux, ce n’est pas assez. Toutefois, je
pense que les choses vont évoluer très vite, car l’informatique
connaît un boom depuis dix, quinze ans, et les étudiants d’aujourd’hui
sont « tous nés avec un ordinateur ». L’ordinateur fait
partie de leur vie. Ce taux est donc appelé à rapidement augmenter.
Suite
et fin (2/2)
23 novembre 2000
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