Thomas
Lormeau,
Responsable des ventes et
du marketing pour la France
Dentiva
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" Dentiva n’est pas uniquement une boutique.
Nous sommes en train de développer un certain nombre
d’autres services, car nous voulons que Dentiva
soit un site de services aux chirurgiens-dentistes.
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22
novembre 2000
Quels sont votre formation et votre parcours professionnel ?
Je
suis dentiste de formation. J’ai été diplômé en juillet 1998.
J’ai exercé pendant à peu près un an et demie, jusqu’au mois de
novembre 1999. Avant de sauter le pas et de mettre le doigt
dans l’engrenage, c’est-à-dire, acheter un cabinet et avoir des
charges à rembourser, j’ai eu envie de faire autre chose. Je suis
rentré chez Medikeo, qui est une régie publicitaire spécialisée
dans le Web médical. J’étais chargé de la gestion du trafic des
bannières publicitaires et de la promotion de moteurs de recherche
médicaux. J’ai ensuite été embauché chez Dentiva début octobre 2000
en tant que responsable des ventes et du marketing pour la France.
Je suis rattaché directement au Directeur général de Dentiva, Roger
Kollbrunner.
Pouvez-vous nous présenter la société Dentiva en quelques mots ?
Dentiva
a été créée en avril 2000 par quatre personnes : Matthew
Boatfield, le Président-Directeur général, Roger Kollbrunner, le
Directeur général, Alexander Tolmeijer, le responsable du contenu
et Julien Harneis, le responsable de la logistique. Le site hollandais
a été lancé en juillet 2000, le site allemand en août et le
site français le 4 septembre. Nous comptons nous implanter
très rapidement en Italie, en Espagne et en Angleterre.
Combien de personnes la société emploie-t-elle ?
Aujourd’hui
Dentiva emploie 40 personnes reparties sur 3 pays (Allemagne, Pays
Bas, France).
Quels sont les services proposés par Dentiva ?
Dentiva
s’articule autour en trois parties. Une première partie propose
du contenu avec des articles scientifiques, des actualités, un agenda
des événements nationaux et locaux (soirées de FMC, par exemple).
La seconde partie est un site de communautés qui vise à rassembler
les chirurgiens-dentistes d’Europe. On y trouve un forum de discussions
et des petites annonces professionnelles (recherche de remplaçants,
par exemple) ou plus personnelles (location d’appartement, par exemple).
Le troisième volet du site est une boutique en ligne qui propose
aujourd’hui près de 8000 références, à des prix globalement
inférieurs de 10 % à ceux des acteurs les moins chers du marché
français. La livraison est gratuite et assurée en 24/48 heures dans
toute la France.
Comment vous définissez-vous exactement ? Comme une boutique
en ligne qui propose également du contenu, ou comme un site de contenu
qui propose une boutique en ligne ?
Dentiva
n’est pas uniquement une boutique. Nous sommes en train de développer
un certain nombre d’autres services, car nous voulons que Dentiva
soit un site de services aux chirurgiens-dentistes. Concernant les
services marchands, nous sommes concentrés sur la préoccupation
principale des praticiens, à savoir l’achat de fournitures dentaires,
qui représente par an et par cabinet à peu près 80 000 francs.
C’est le deuxième poste de dépenses après les salaires. Nous leur
permettons d’économiser de l’argent, d’acheter mieux et plus rapidement.
Toutefois,
nous sommes en train de développer la partie contenu, qui n’est
pas aussi riche que nous le souhaiterions. Nous y travaillons vraiment
beaucoup. Nous consacrons beaucoup de temps et d’énergie pour nouer
des partenariats avec des éditeurs de contenu. Depuis le 25 novembre,
un nouvel outil de gestion de contenu est en ligne. Il propose un
grand nombre d’articles, de news et de sujets d’actualité et concrétise
notre volonté d’apporter toujours plus d’informations de qualité
aux chirurgiens-dentistes.
Le
site de communautés est également très important, car le dentiste
travaille, par définition, seul et de façon isolée. Il aspire donc
à échanger des informations avec des confrères sur un cas clinique
difficile, par exemple.
Existe-t-il des réticences de la part de vos fournisseurs à proposer
des produits à la vente sur Internet ?
On
n’a pas eu de problèmes particuliers, même si certains fournisseurs
européens n’ont pas souhaité travailler avec nous. D’autres, en
revanche, ont tenté l’expérience bien volontiers et n’ont pas eu
à le regretter, car les ventes augmentent rapidement. En effet,
un fournisseur aux Pays-Bas a ainsi la possibilité d’accéder au
marché français sans aucune démarche commerciale, sans aucun frais
de publicité. Nous lui permettons d’augmenter considérablement son
volume de ventes sans aucun frais commerciaux.
Comment gérez-vous la logistique (livraison, gestion des stocks) ?
Faites-vous appel à des prestataires de services ?
La
livraison et la gestion des stocks sont externalisées. Nous avons
un prestataire de services aux Pays-Bas qui est chargé d’acheter
les stocks, de les gérer et de livrer les produits. Cela fonctionne
très bien. Les produits commandés arrivent dans les délais. Les
références commandées sont bien dans les colis livrés et les délais
de livraison sont respectés. Nous réalisons un suivi de la clientèle.
Nous appelons nos clients pour savoir si tout s’est bien passé.
Suite
et fin (2/2)   
22 novembre 2000
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