DHEA
story
10 avril 2001
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la
DHEA est déjà vendue dans les pharmacies françaises révèle
Le Parisien. Extraite d’une plante mexicaine, le yam, la substance
est utilisée en préparation magistrale c’est-à-dire des préparations
pharmaceutiques formulées par un médecin et fabriquées pour
un malade donné à l’officine au moment de la présentation
de l’ordonnance.
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Le
Pr. Baulieu, découvreur de la DHEA, interrogé sur Europe 1,
déconseille la prise de l’hormone miracle, argumentant du
manque de recul sur la sécurité et l’efficacité du produit (Visiter
son site DHEAge).
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Enfin,
c’est au tour du Conseil National de l’Ordre des Médecins
de déconseiller aux médecins la prescription de ces préparations
exactement pour les mêmes raisons. Le Conseil de l’Ordre rappelle
aussi que cette substance est inscrite à la liste des substances
considérées comme dopantes par le Ministère de la jeunesse
et des sports. Le message est donc clair : il est urgent
d’attendre les résultats des évaluations en cours sur les
effets et les risques de la DHEA.
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3
mai 2001
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L’Agence
Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS)
précise aux pharmaciens qu’ils ne peuvent délivrer une préparation
contenant de la DHEA que s’ils sont en mesure de garantir
que la qualité de la matière première utilisée ne présente
aucun risque pour le consommateur. En d’autres termes, ils
doivent être en mesure de procéder au contrôle de la qualité
de cette matière première... Prouesse techniquement difficile
en officine.
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Début
Juin
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Des
laboratoires distributeurs annoncent développer et valider
des méthodes d’analyse permettant de garantir la qualité de
la DHEA aux pharmaciens. En garantissant sa qualité, la Cooper
lève ainsi le principal frein à la délivrance en officine
de cette hormone supposée lutter contre le vieillissement.
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Fin
juin
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Dans
son bulletin bimensuel, l’Ordre des Pharmaciens s’ouvre sur
un éditorial sans détour "DHEA :
sachez résister ". Son président Jean Parrot insiste
sur le fait que le "pharmacien, homme de sciences, capable
d’apprécier le rapport - bénéfices incertains/risques
d’apparition de cancers hormonodépendants - qui
délivrerait le produit" verrait sa responsabilité totalement
engagée et conclut "L’Ordre ne peut pas interdire. Il
peut conseiller : sachez résister à la demande."
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10
juillet 2001
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L’AFSSAPS
publie un rapport demandé par Bernard Kouchner, ministre délégué
à la santé sur les effets bénéfiques de la DHEA et les risques
éventuellement liés à son association, ainsi que le statut
juridique de ce produit. Ces conclusions semblent de nature
à calmer les ardeurs des plus téméraires : "Au vu
de l’analyse du groupe d’experts, l’Afssaps considère que
l’utilisation de la DHEA doit être assujettie à la réglementation
du médicament et qu’une information des professionnels de
santé et du public doit être faite". Après avoir rappelé
les risques vis-à-vis de certains cancers et la baisse du
HDL-Cholestérol (le bon cholestérol), l’Afssaps estime
"qu’il ne peut être conseillé de prescrire la DHEA dans
le cadre de la lutte contre les effets du vieillissement,
quel que soit l'âge et le sexe. L'utilisation éventuelle de
ce précurseur hormonal n'est donc pas justifiée en dehors
des essais thérapeutiques ou de situations cliniques très
particulières à juger au cas par cas. La DHEA nécessite une
prescription et une surveillance médicale".
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20
septembre 2001
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Etude
cas
Le
pionnier des e-Pharmacies
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