OCP
POINT
L'Extranet
de la distribution pharmaceutique
23
décembre 1998
1998 a
été pour l'OCP l'année de l'innovation avec notamment le lancement
d'un service Internet : OCP POINT, véritable outil de travail au
quotidien, mais aussi de communication et d'échanges. Comment le
leader de la répartition aborde-t-il les nouvelles technologies
d'information et de communication, c'est ce que nous avons demandé
à Chantal Benoist, Directrice de la Communication et Laurent
Bonneval, Chef de produit Internet à l'OCP.
L'OCP, fondé en
1924, a réalisé un chiffre d'affaires de 36 milliards de francs
l'an dernier et 5400 collaborateurs, autour de trois
métiers intégrés de la chaîne de santé :
Quel est le paysage de la répartition en France
aujourd'hui ?
Le marché de la répartition
(203 centres de distribution, 14000 personnes) traite annuellement
630 millions de commandes pour un chiffre daffaires supérieur
à 81 milliards de francs.
Trois groupes se partagent la grande majorité de ce marché : Le
groupe OCP avec 40,5%, devant Alliance santé avec 29,7% et les CERP
avec 25,6%. Phoenix Pharma représente 3,4% et le reste 0,8%. Ces
parts de marché n'ont pas sensiblement changé au cours des dernières
années.
Sur 22500 pharmacies
en France, 16000 sont clients de l'OCP. Pas forcément clients exclusifs
car un même pharmacien a souvent un répartiteur principal et un
répartiteur secondaire. Nous évoluons dans un milieu très encadré
qui est celui de la santé et du médicament. Le répartiteur se trouve
au coeur de la chaîne qui va du laboratoire au pharmacien.
Cette chaîne comporte -t-elle d'autres circuits
et d'autres acteurs ?
De nouveaux acteurs
sont apparus depuis quelques années : ce sont les groupements de
pharmaciens qui fonctionnent un peu comme des centrales d'achat
pour leurs adhérents et négocient avec l'industrie.
Le point fort des grossistes
répartiteurs, et notamment de l'OCP, c'est la qualité et la rapidité
du service. Le médicament est délivré en temps et en heure, deux
à trois fois par jour selon les cas, ce qui permet au pharmacien
d'être délivré du souci de la gestion des stocks et des problèmes
de trésorerie correspondants. C'est d'ailleurs ce qu'avait prévu
le législateur puisque la loi impose au répartiteur deux obligations
de base : livrer toutes les pharmacies de France en moins de 24
heures et avoir en référence 90% des spécialités remboursables.
Quelle est la gamme de services que l'OCP
offre aux pharmaciens au delà de la distribution des médicaments
?
La philosophie et la
finalité des services aux pharmaciens sont particulières. Ils n'ont
pas pour vocation la rentabilité mais participent au développement
et à la fidélisation des clients.
Le premier de ces services
est la formation à la gestion, au management, au merchandising ou
encore sur le cur du métier : le médicament et sa délivrance.
Ces formations ne sont pas faites directement par l'OCP mais par
des formateurs professionnels, le plus souvent universitaires qui
apportent une garantie de qualité et d'objectivité. Les stages,
qui regroupent en général dix à douze personnes, sont pris en charge
par le FIF et par le FAF : les organismes de formation de la profession.
En ce qui concerne
les techniques de merchandising, nous pouvons leur proposer de nombreux
services dans ce domaine : conception d'espaces, de décors de vitrines,
études de clientèle, stages d'animation d'équipes de vente
Enfin nous proposons aux pharmaciens
une banque de données extrêmement complète sur les produits vendus
en pharmacie. Elle se présente à la fois sous forme d'un CD ROM
et d'une base accessible on-line : "Click a Doc" qui renseigne
sur 35000 produits. Sa spécificité par rapport aux autres banques
de données médicamenteuses vient du fait qu'il référence de façon
exhaustive non seulement les médicaments mais l'ensemble de la parapharmacie
Suite
du reportage
  
23 décembre 1998
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