L'Intranet BMS France - UPSA

Christophe CLEMENT

5 décembre 1999
Suite et fin (3/3)

Y a-t-il des contraintes imposées par BMS-Corporate ?

Laurent Trompette:

Nous avons en effet des recommandations qui nous viennent de Bristol-Myers Squibb Company, sur des outils divers répondant à certains de nos besoins. Cela va d’outils à base de java comme NetDynamics de chez Sun, OAS de chez Oracle, Lotus Notes Domino, mais aussi Visual Café Pro, Cold Fusion , NetObject Fusion, mais il n'y a pas à proprement parler de standard qui nous soit imposé.

Le seul point sur lequel Bristol-Myers Squibb Company se montre directif, c’est sur le choix de Netscape comme navigateur et comme solution Serveur. Nous n’utilisons notamment aucune technologie Microsoft pour la plate-forme serveur.

Michèle Signargout: Il n’y a pas non plus de contraintes sur le graphisme, l’ergonomie ou le design. Même au sein du site BMS-Corporate, les différentes rubriques sont très différentes, visuellement, et ne répondent pas aux mêmes logiques de navigation. Cela limite évidemment la facilité de navigation des utilisateurs au sein de cet immense ensemble de sites et d’applications. Il n’existe d’ailleurs pas, à ma connaissance, une personne, au sein du groupe, qui serait chargée de la coordination des développements Intranet, ni au niveau informatique, ni au niveau de la Direction de la Communication.

Avez-vous utilisé les ressources de l’Intranet de BMS-Corporate et des autres filiales ?

Michèle Signargout: Au moment où nous avons réfléchi avec Medcost, en 1998, à l’arborescence de l’Intranet d’UPSA, nous avons choisi de prendre en compte l’existant : l’Intranet de Bristol-Myers Squibb Monde. Comme il avait été créé quatre ans plus tôt, il n’était pas question pour nous de redévelopper des choses qui existaient sûrement déjà en son sein.

Nous avons passé une semaine entière à en scruter les moindres recoins et nous avons pu en extraire un plan détaillé, qui n’existait pas jusque là. Cela nous a permis de sélectionner une vingtaine de liens qui nous paraissaient essentiels pour figurer dans notre Intranet, des liens vers des applications de DRH internes comme des liens vers des serveurs extérieurs sur lesquels, en tant que filiale de Bristol-Myers Squibb, nous avions un droit d’accès.

Votre Intranet est-il interfacé avec SAP ?

Laurent Trompette: Non. Il n’y a aucun lien fonctionnel entre notre Intranet et SAP, car toutes les données SAP sont centralisées au niveau mondial à Natio-Park, aux Etats-Unis, sur un serveur auquel nous n’avons pas accès, pour des raisons de sécurité. Les données SAP auxquelles nous avons accès, par une interface spécifique, ne sont pas interfacées avec notre Intranet.

Le département informatique s’est cependant engagé dans un processus de développement de tout ce qu’on appelle " decision support ", à savoir les outils de datawarehouse, infocentre, analyse multidimensionnelle… sur l’ensemble des données que nous gérons au sein de l’entreprise, ce qui va bien au-delà de SAP.

Les Forces de Vente ont-elles accès à l’Intranet ?

Laurent Trompette

: En partie seulement, pour l’instant : les Directeurs Régionaux sont les seuls à avoir accès à l’Intranet complet. Très prochainement, ils auront tous une version "terrain" de l’Intranet. Certaines applications ne les concernent pas du tout, c’est la seule raison.

Quelles sont, selon vous, les applications et services phare de votre Intranet ?

Laurent Trompette: Je pense à des applications comme Evasion, application gérant les prises de congés des employés. Evasion est un outil de workflow permettant de gérer les demandes de congés, par un jeu de validation hiérarchique entièrement interfacé avec notre Intranet. C’est une application phare puisqu’elle est un passage obligé ; il n’y a plus d’autre circuit possible : le succès est donc absolu !

Michèle Signargout: Je ne saurais dire aujourd’hui si Evasion a permis d’améliorer la productivité de l’entreprise, mais il est clair que cette application, et son exclusivité sur l’Intranet, nous ont permis de familiariser tout un chacun avec les technologies Web et l’utilisation d’un navigateur. Il y a par ailleurs d’autres applications de workflow du même type qui révèlent tout l’intérêt d’un Intranet : les ordres de mission par exemple, pour les déplacements à l’étranger, la réservation d’une salle de réunion et des moyens liés, comme un vidéo projecteur ou encore les postes à pourvoir, mis à jour en temps réel par le service des ressources humaines.

Laurent Trompette: Une autre application phare de l'entreprise est un annuaire centralisé reprenant les coordonnées, photo, contacts en cas d'absence et rattachement hiérarchiques de chacun. Cet annuaire basé sur le fichier du personnel reste la source la plus à jour. Il n'existe pratiquement plus de liste papier.

Avez-vous des projets pour l’Intranet en l’an 2000 ?

Laurent Trompette: Nous avons en effet de nombreux projets d’adaptation et de développement de notre Intranet. Le mot d’ordre des applications en développement, c’est leur utilisation au quotidien. Et parmi les outils que nous souhaitons mettre en œuvre, il y a une solution de GED, Gestion Electronique des Documents. Ce sera LE grand sujet de l’année, et cela répond à une demande très forte au sein de l’entreprise. Le second sujet d’importance sera la mise en place d’un méta-annuaire, de type LDAP, centralisé, pour gérer la sécurité de l’ensemble du parc applicatif.

Enfin, un chantier de back-office, propre au service informatique !

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