L'Intranet
BMS France - UPSA
Christophe
CLEMENT
5 décembre
1999
Suite
(2/3)
Quels
était l'objectif de cet Intranet ?
Michèle
Signargout: Lobjectif
fixé au nouvel Intranet est à la fois clair et ambitieux :
créer un système dinformation qui soit le plus utile possible
aux collaborateurs du Groupe et qui permette daméliorer la
productivité et lefficacité de tous au profit de lentreprise.
Nous
avons présenté un nouveau projet dIntranet, avec une structure
et une arborescence comprenant tous les sujets et applications qui
nous semblaient devoir exister dans un Intranet dentreprise
pour améliorer linformation, la communication et les méthodes
de travail des salariés. Cependant, il fallait rapidement mettre
en ligne au profit de tous, toutes les applications existantes du
Groupe : lIntranet UPSA, Caducée, WhosWho -
le nouvel annuaire électronique interne, Evasion pour poser ces
congés, et bien sûr un accès à lIntranet de Bristol-Myers
Squibb Company, qui compte des milliers de pages et des centaines
dapplications interactives.
Nous avons créé une
nouvelle page daccueil provisoire, ce qui nous laissait le
temps de préparer le nouvel Intranet commun aux deux entités.
A combien
le coût global de mise en place de ces Intranets successifs a-t-il
été évalué ?
Michèle
Signargout: Pour lIntranet
UPSA, nous avions fait une estimation du coût qui comportait une
composante interne : le développement des applications, et
une composante externe : la conception, la charte graphique
et lergonomie.
Il est difficile cependant
de vous donner des éléments chiffrés sur ces coûts, le plus gros
du travail ayant été réalisé en interne et non comptabilisé comme
tel. Ce qui est certain, cest quon peut faire en interne
le développement et externaliser seulement le design, larchitecture
et les pages HTML, ce qui permet de substantielles économies, et
c'est le choix que nous avons fait. Les coûts externes ont dû représenter
à peine 200 000 Francs.
Laurent
Trompette: Les seuls
coûts internes que lon maîtrise et que lon connaisse
aujourdhui sont les coûts dinvestissement, en software
et en hardware. Dans la mesure où lon fait tout en interne,
les projets sont très étalés dans le temps et les ressources humaines
qui y sont affectées le sont rarement à temps plein. Il est donc
très difficile de calculer le temps de développement total dune
application.
Comment
les utilisateurs ont-ils été consultés et leurs attentes prises
en compte? Un groupe de test a-t-il été mis en place ?
Michèle
Signargout: Dès la mise
en uvre des premières applications, nous avons réuni chaque
mois les utilisateurs intéressés au cours de ce que nous avons appelé
les Jeudis-net : des réunions dinformation thématiques
co-organisées par la Com et la DSIT, sur les nouvelles technologies
Internet : les bases de données, les moteurs de recherche etc.
Lattractivité de ces réunions tenait également à un petit
jeu de piste sur le Web que nous lancions quelques jours avant la
réunion sur le thème de la semaine.
Par la suite, pour
mieux gérer les projets Internet et Intranet, nous avons mis en
place un comité INET, composé des personnes de la Com et de la DSIT
(Direction des développements Internet/Intranet uniquement) impliquées
dans ces projets. Ce comité fait également appel également, en fonction
des projets, à des membres ad hoc. Lobjectif du comité est
de coordonner les projets Internet/Intranet, de définir des priorités
en fonction de la stratégie de lentreprise et dapporter
aux utilisateurs et aux services qui souhaitent développer de nouvelles
applications sur lIntranet ou le Web, des conseils techniques,
ergonomiques et conceptuels.
Quelles
sont les technologies utilisées ?
Laurent
Trompette: Les technologies
sur lesquelles nous nous appuyons sont multiples.UPSA pour sa part
avait opté pour une technologie Lotus Notes Domino, tandis que l'équipe
Bristol-Myers Squibb anciennement spécialiste en Client/Serveur,
avait commencé à travailler avec Cold Fusion.. Aujourdhui,
les deux technologies coexistent encore, bien que nous pensons éliminer
progressivement Lotus Notes.
Les raisons de ce choix
sont simples: nous interrogeons beaucoup de bases de données relationnelles
et l'équipe est constituée de trois personnes mieux formées aux
technologies client-serveur. Aussi nous avons fait le choix d'un
outil assez puissant, facile à utiliser et à mettre en place sans
faire appel à une architecture humaine complexe.
Suite
et fin (3/3)
5 décembre 1999
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