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Bernard Ochs
Vice-Président de Netvalue

Bernard Ochs

 

 


" Nous, avec notre approche comportementale, nous apportons des réponses à des personnes qui font du commerce électronique, notamment. (...)  Nos clients veulent savoir comment interagir avec le consommateur acheteur sur Internet. "

13 mars 2000

Les personnes qui s'abonnent à un fournisseur d'accès gratuit restent-elles abonnées ?

Aujourd'hui elles restent. Une part significative de ces abonnés est déjà abonnée à des FAI payants et est dans une phase d'évaluation des services pour voir si leur qualité est équivalente, auquel cas on peut imaginer qu'à terme elle basculera sur le gratuit plutôt que sur le payant. Les chiffres et la régularité de la fréquentation de leurs sites montrent que les FAI gratuits arrivent à capter les abonnés. La question est plus d’attirer les nouveaux internautes que de " piquer " ceux des autres.

Les internautes sont-ils fidèles à quelques sites ou papillonnent-ils ?

Ils sont dans l'ensemble assez fidèles à un certain nombre de grands sites puisque les grands portails, les sites de communautés et les principaux moteurs de recherche ont des audiences importantes et homogènes, c'est-à-dire que l'on constate une régularité des visites, du nombre de pages vues, du temps passé. Oui, ils sont assez fidèles à un certain nombre de sites. AOL, dans ce domaine, se détache largement grâce à son contenu propriétaire et ses services d'accès à Internet.

Source : Netvalue

La publicité sur Internet est-elle vraiment efficace ?

Les gens ne cliquent pas du tout. Les taux de clics sont globalement en dessous de 1 %. Aux Etats-Unis, ils sont même de 0,5 %.

On privilégie plutôt l'exposition à la publicité plutôt que l'interaction directe par visite du site correspondant. Est-ce pertinent ? Il ne nous appartient pas de le dire. Simplement, il semblerait qu'il y ait une certaine rémanence des marques fortement exposées par les messages publicitaires. Mais, il est parfois difficile de dire si cette rémanence est liée à une bannière sur Internet, à une pub à la télévision ou à un panneau au dos d'un bus. Ce que l'on peut dire c'est que la publicité sur Internet a peu de temps à vivre dans sa forme actuelle parce que c'est une transposition directe de mécanismes issus du monde traditionnel, avec cette notion de clics qui ne donne pas grand chose. Il faut redéfinir le processus complet de communication. On ne communique pas au sens publicitaire du terme de la même façon si l'internaute est en mode réceptif d'information ou en mode de recherche actif. La notion de contexte est extrêmement forte. Ce n'est pas pour rien qu'acheter des mots clés sur un moteur de recherche ne coûte pas le même prix qu'acheter des bandeaux publicitaires sur un site d'information. Les mécanismes en place actuellement ne fonctionnent pas bien. Nos clients grandes marques (L'Oréal, Danone, Procter…) eux y réfléchissent très activement.

Quels sont les résultats qui vous ont le plus surpris jusqu'à présent ?

La vitesse d'évolution des comportements avec l'appropriation de l'Internet par les utilisateurs comme mode de communication. Même si l'information reste l'application dominante, L'Internet est essentiellement un moyen de communication, si l'on considère le temps passé et le volume d'activité (messageries, chats, forums, etc.). Ces fonctions sont de plus en plus prises en compte par l'utilisateur et notamment les hommes. La deuxième chose qui nous a un peu étonnés, c'est que l'Internet a aboli certains clivages notamment sociaux dans la mesure où il y a beaucoup plus de proximité et de similarité d'utilisation des services entre deux personnes qui utilisent Internet depuis trois ans, par exemple, que entre deux personnes de même catégorie socioprofessionnelle. Les variables pertinentes sont beaucoup plus l'ancienneté sur le réseau, éventuellement le fournisseur d'accès, que la proximité démographique. Les critères démographiques ont tendance un peu à perdre de leur importance.

Vous êtes implantés aux Etats-Unis depuis juin 1999. Comment pensez-vous vous démarquer de vos concurrents américains ?

Nos concurrents américains aujourd'hui mesurent l'audience. Ils ne mesurent que ce qui se passe sur le Web. Ils voient la destination des gens, mais ils ne voient pas la façon dont ils se comportent. Ils ont un domaine d'investigation et d'action assez limité. Ils ont une perspective uniquement publicitaire. Nous, avec notre approche comportementale, nous apportons des réponses à des personnes qui font du commerce électronique, notamment. Elles ne se posent pas simplement la question "où vais-je mettre mon bandeau pour que les gens viennent chez moi ?", mais se demandent également comment présenter leurs produits, comment se différencier, comment fidéliser et attirer. Nos clients veulent savoir comment interagir avec le consommateur acheteur sur Internet.

Comptez-vous beaucoup de sites ou portails médicaux parmi vos clients ? Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ?

Non. Nous n'en comptons aucun aujourd'hui. Nous avons effectué l'année dernière une mission pour les éditions de l'OVP, mais notre intervention dans ce domaine se limite aujourd'hui à cela.

Comment expliquez-vous cela ?

Peut-être parce que, de ce côté-ci de l'Atlantique, la population médicale en ligne est encore un peu restreinte, que l'offre de services associés à des plates-formes fédératrices ou d'intermédiation entre les professionnels de santé est tout juste émergente.

Selon vous, quel est l'avenir des sites médicaux en termes d'audience ?

Les sites médicaux, au sens de l'audience des panels à l'échelle nationale, ne sont pas encore assez fréquentés pour qu'ils apparaissent dans les mesures d'audience. En revanche, des projets sont en cours pour réaliser des panels de population médicale, afin d'analyser la façon dont ils s'approprient l'outil Internet et de qualifier leur comportement, les types de services qu'ils fréquentent. Les médecins sont, à ma connaissance, à la fois curieux et méfiants vis-à-vis de ce qui se passe dans le domaine. En ayant une bonne connaissance de leurs comportements, on pourra fournir des services pertinents.

Concernant les pharmacies électroniques, pensez-vous que les internautes français achèteraient facilement des médicaments et de la parapharmacie en ligne ?

Mon point de vue est celui d'un consommateur. Il est très agaçant d'être obligé de chercher une pharmacie de garde à point d'heure pour s'entendre dire que le médicament doit être commandé et arrivera 48 heures après. Sur Internet, on peut régler ce genre de problème de manière beaucoup plus simple, rationnelle et économique. D'un autre côté, le pharmacien a un rôle de conseil vis-à-vis du consommateur et j'ai entendu dire un certain nombre de fois que des pharmaciens corrigeaient des ordonnances à cause d'interactions médicamenteuses. C'est clairement une valeur ajoutée qui n'est possible qu'avec un pharmacien derrière son comptoir.

Toutefois, il y a un certain nombre de produits aujourd'hui vendus en pharmacie, comme la parapharmacie, qui pourraient être vendus en ligne. Le consommateur a certainement à y gagner dans ce domaine-là. Pour ce qui est des médicaments vendus sur ordonnance, il est clair que le pharmacien aura toujours son rôle à jouer.

Quels sont vos sites préférés ?

Mes sites préférés sont des sites à contenu technologique (Yahoo, Cnet, E-trade) ou des sites d'information économique français ( Les Echos, Boursorama, L'Expansion). En fait, je surfe de moins en moins dans la mesure où je m'abonne à des newsletters ciblées, qui me fournissent l'information dont j'ai besoin.

A votre avis, quelles sont les qualités d'un bon site ?

Clarté, rapidité d'accès, nombre de clics minimal pour accéder à la partie de son choix, pas trop de graphiques. Le fait de ne pas trouver l'adresse physique et les coordonnées des responsables du site ou d'adresse e-mail pour réagir m'agace parfois beaucoup. Beaucoup de sites sont encore conçus comme des plaquettes. Pire encore, l'interactivité déçue et l'absence de réponses aux e-mails.


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13 mars 2000

 

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