Découvrez Medcost

Plan du site

Contactez-nous

33, rue Raffet
75 016 Paris
Tél : 01 42 15 08 08

Prendre sa santé en main
grâce à Internet

Hervé Nabarette

22 décembre 2000
suite et fin (3/3)

 

Méthode de recherche de l’information santé et problème de la qualité de l’information

86% des health seekers se disent préoccupés par le fait de consommer de l’information provenant d’une source non fiable. Une raison majeure de cette crainte vient probablement du fait que la plupart d’entre eux (81% des health seekers) font des recherches générales, à partir de moteurs, plutôt que d’aller sur un site bien identifié. 64% n’avaient pas entendu parler auparavant des sites qu’ils ont consulté lors de leur dernière visite. 30% ont regardé quatre sites ou plus. Toutefois, 42% des healthseekers ont mis un site santé dans leurs bookmarks.

Les health seekers qui ont un niveau élevé d’éducation sont plus susceptibles de vérifier la source de l’information que les autres.

Hommes et femmes : des comportements différents

Les femmes sont plus sensibles aux avantages offerts par Internet : quantité d’information, possibilité de la rechercher à n’importe quel moment… Elles sont plus anxieuses à l’idée de trouver de l’information erronée sur le web.

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de chercher de l’information liée à une maladie précise, de chercher de l’information liée à des symptômes, de chercher de l’information après une consultation. Par exemple, elles sont deux fois plus nombreuses à chercher de l’information pour un enfant. Leur rôle familial « protecteur », souvent invoqué  en économie de la santé, semble ici confirmé.

Toutefois, les hommes recherchent autant que les femmes des informations concernant autrui. Ils cherchent alors de l’information générale sur une maladie dont un proche ou une connaissance souffre, sur les traitements et médicaments administrés.

Quand les hommes cherchent de l’information sur une maladie précise, ils la recherchent plus pour eux mêmes que les femmes. Il sont un peu plus sensibles aux questions de confidentialité et plus susceptibles de chercher de l’information sur des sujets « délicats ».

Des études de cohortes à suivre…

Le Rapport du Pew Internet & American Life Project apporte de nombreuses informations, certaines déjà connues, comme le rôle des femmes dans la recherche d’information santé, les craintes des internautes sur la confidentialité des données…

D’autres résultats sont plus surprenants, comme ceux portant sur les modes de recherche d’information, par moteur plutôt que par site favori. Cela pose de façon accrue la question de la qualité de l’information sur l’ensemble du web, et donne matière à réflexion aux promoteurs de sites santé généralistes : efforts d’indexation du site dans les moteurs, nécessité de développer des contenus médicaux pointus ou tout au moins d’y faire référence….

A l’heure actuelle, les applications à « valeur ajoutée » sont peu utilisées. L’évolution de l’environnement juridique, les campagnes d’information, la participation des professionnels de santé, la plus grande qualité des connexions Internet devraient entraîner une évolution des usages, tout au moins sur certaines applications et pour certains groupes de population. On pense par exemple aux transmissions de données médicales évitant aux patients de se déplacer au dialogue médecin-patient, à l’utilisation d’un dossier médical pour certains malades….

Dans l’avenir, des études sur des cohortes spécifiques seront aussi utiles. Les enquêtes représentatives de la population générale appréhendent mal les pratiques des patients atteints de certaines maladies (chroniques, rares…) pour lesquels le web représente souvent une aide précieuse.

Pourtant l’offre de site médicaux américains se trouve confrontée à une réelle crise économique

Si les  health seekers recherchent de plus en plus d’informations sur le web et font confiance à ce média, ils ne paient pas pour ce service. Aux Etats Unis, les portails médicaux affrontent, comme toutes les entreprises établies sur Internet, d’importantes difficultés économiques. Les publicités ne permettent pas aux sites de subsister, les partenariats industriels se réduisent comme une peau de chagrin. Dr Koop , le premier portail grand public, a vu en décembre son action passer sous la barre de 1$ et a réduit durant l’été ses effectifs de 30%. PlanetRx ou Rx.com n’ont pas réussi à dégager le volume de vente suffisant pour être rentables. En somme, si les services de e-santé sont plébiscités par les internautes, leur viabilité économique reste sujette à caution …




Réagissezà cette interview.

Retrouvez tous les autres articles de la rubrique Internet Médical.

22 décembre 2000

 

Dossiers Internet Médical



momes.net
momes.net
ados.fr
ados.fr
doc tv
doc.tv
fluctuat.net
fluctuat.net
Suivez toute
l'actualité
du Foot
 


DOSSIER START-UP

La croisière ne s'amuse plus.
A vos dés.

CHIFFRES EN SANTE

Lire aussi

28 septembre 2000.
Le patient, le médecin et l'Internet

Les 10 derniers articles de l'Internet Médical

 6 novembre 2002
Le WAP est mort, vive l’I-mode

Inetsanté : Internet, pathologies chroniques et professionnels de santé

 4 septembre 2002
Santé et Nouvelles Technologies de l’Information

12 juillet 2002
Le retour des cyberchondriaques

Trophée MFP

 8 mars 2002
Medisite story

Les lauréats des Prix Nobel ont des visions de l'Internet

Le CHRU de Strasbourg ausculte ses investissements informatiques

Proximologie.com, un concept signé Novartis

 19 novembre 2001
Hospimedia : Le dernier né des sites santé

{bandeaudroitbas}
     
   
 
 
Copyright © Medcost 2003-Tous droits réservés.  
   
 
Dossiers
Plan du site
 
Références : Doctissimo I Caradisiac I Ados.fr I Momes.net I gnomz.com I fluctuat.net