Une
personne sur 5 déclare connaître au moins une personne
dépendante dans sa famille ou parmi ses proches, selon une
enquête de la Sofres. Un chiffre qui devrait augmenter dans
les années à venir compte tenu du vieillissement démographique.
Les plus de 60 ans qui représentaient 20% de la population
en 1995, seront 23% en 2010 et plus d'un tiers en 2050 (Lire
nos chiffres en santé ).
En créant un service "Santé et Proximologie",
le laboratoire suisse veut inscrire son initiative dans la suite
logique des études COMPAS, menée avec l'association
France Parkinson, et PIXEL auprès des familles de personnes
atteintes de la maladie d'Alzheimer. Toutes deux avaient permis
de montrer l'importance de l'entourage familial dans la prise en
charge d'un malade, mais également l'impact de la maladie
sur la qualité de vie des aidants. L'étude révélait
ainsi que les conjoints de personnes atteintes de Parkinson consacrent
8 heures par jour au patient.
Inutile
de chercher la définition de la proximologie dans le dictionnaire
: il n'existe pas. Novartis, à l'origine de ce néologisme,
qu'il espère promis à un bel avenir, décrit
ainsi cette nouvelle "science" au carrefour de la médecine,
de la sociologie, de la psychologie.
Le
laboratoire veut donc s'investir dans trois directions :
la recherche
et la prospective, de nouvelles études sont annoncées
portant sur les parents d'enfants épileptiques, sur les
conjoints d'insuffisants rénaux dialysés ou transplantés,
sur les conjoints de femmes atteintes d'un cancer du sein,
l'information
et la documentation, dont le site proximologie.com qui doit rassembler
tout ce qui a trait au sujet,
des services
et des formations, avec des programmes d'éducation et de
formation pour les professionnels de santé, ainsi que la
recherche de partenariats "pour des services innovants".
Eric
Cornut, le président de Novartis Pharma France, a d'ores
et déjà pris date pour faire un premier bilan de l'action
engagée au cours d'un colloque qui aura lieu en 2002.