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Ordinateurs de tous pays,
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L'apport de l'informatique distribuée dans
la recherche clinique

Gaëlle LAYANI

28 août 2000
Suite et fin (2/2)

Pour le moment, plusieurs centaines de particulier ont accepté de "prêter" leur ordinateur, mais Parabon estime que leur nombre atteindra près de 5000 à la fin du projet. Interrogé par Medcost, Mark Weitner, Directeur marketing et commercial de Parabon, se montre particulièrement optimiste quant à la viabilité du concept : " Il y a actuellement plus de 300 millions d'ordinateurs dans le monde qui sont connectés à Internet. La puissance conjuguée de ces ordinateurs est bien supérieure à celle de n'importe quel projet de supercalculateur envisagé. Nous estimons qu'un million d'ordinateurs dans le monde feront partie de notre réseau l'année prochaine." (lire l'interview). Les possesseurs d'ordinateurs ne sont pas dédommagés, car il s'agit d'un projet à but non lucratif, mais Parabon prévoit de mettre en place un système de compensation pour les projets commerciaux.

Le logiciel a été écrit en Java, car ce programme peut être lu par la grande majorité des systèmes d'exploitation. Les ordinateurs, qui ne sont pas sélectionnés sur des critères techniques, tournent pour la plupart sous Windows (95, 98 et 2000) ou NT.

Le problème de la sécurité des données est évidemment au cœur du projet. Pour convaincre ses clients, Parabon a mis en place un système de sécurité sur toute la chaîne de traitement des données.

  • Les clients soumettent à Frontier le programme à exécuter directement depuis leur bureau. Ils conservent un contrôle total sur les codes sources et les attributs de programmation.
  • La soumission des programmes est parfaitement anonyme. Il est donc normalement impossible de connaître la nature de la tâche et l'identité du client. En effet, avant que les programmes ne soient traités par Frontier, ils sont "anonymisés" : les informations relatives au client qui sont susceptibles de figurer dans le code source sont supprimées.
  • Lors de la soumission, le programme étant divisé en tâches, il est difficile, sinon impossible, d'identifier les données et programmes soumis à Frontier.
  • Parabon utilise le protocole de communication SSL qui permet de crypter des données et ainsi d'assurer la sécurisation des échanges.

Parabon n'est seule à utiliser le concept de "distributed computing" dans le domaine de la recherche biomédicale. D'autres projets ont vu le jour, tel celui de la société californienne Popular Power. Sa solution, qui est également développée sous Java, est actuellement utilisée par près de 5000 particuliers dans le cadre d'une étude sur la vaccination contre la grippe.

Pour le moment, aucun projet commercial n'a été lancé. Pourtant, la rentabilité du concept ne fait aucun doute pour le Dr Armentrout, qui rappelle que la puissance de traitement d'ASCI White d'IBM, le supercalculateur le plus rapide du monde, équivaut seulement à celle de 30 000 ordinateurs de bureau. Or, 100 millions d'ordinateurs sont connectés à Internet, rien que sur le territoire des Etats-Unis, et ce nombre est encore appelé à croître. Il faut maintenant convaincre leurs utilisateurs, le problème de la rémunération n'étant, semble-t-il, pas le plus difficile à régler, en comparaison des craintes soulevées par la confidentialité et le respect des données personnelles.



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28 août 2000

 



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