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Michel Grolée
Consultant auprès de HIBC France


"Le système HIBC répond à des types de besoin spécifiques aux hôpitaux, tels que l’identification des malades, qui n’est pas prise en compte par d'autres systèmes."


Propos recueillis par Gaëlle Layani

20 octobre 2000
suite et fin(2/2)

Quels sont les autres avantages de ce système ?

Il a été élaboré par des professionnels de la santé et pour eux. Prenons la structure de codification du système HIBC : elle est en général appréciée, car contrairement au système EAN, elle est souple et alphanumérique, c’est-à-dire que les utilisateurs ne sont pas obligés de n’utiliser que des lettres ou que des chiffres. Le premier caractère est un « + », c’est-à-dire que tous les codes HIBC identifiant un produit commencent par le caractère « + ». Tous les codes EAN commencent également par un caractère spécial, baptisé « caractère de fonction 1 ». Ces caractères (appelés identifiant de système) permettent de distinguer les règles de codification EAN et HIBC. C’est en cela qu’ils sont compatibles. Dans le système HIBC, vient ensuite le LIC ( Label Issuer Code) qui identifie l’organisation qui a édité l’étiquette sur laquelle est apposée le code barre. Ce code est délivré par le HIBC et comprend quatre caractères, le premier étant toujours une lettre. Puis suivent 13 caractères maximum qui servent à identifier le produit lui-même. Ils sont librement attribués par le propriétaire du LIC (c’est-à-dire le plus souvent le grossiste ou le fabricant). C’est une zone alphanumérique, ce qui est très apprécié des industriels, car assez souvent, les entreprises ont déjà leur propre codification pour identifier les produits. Ils peuvent donc, presque toujours, la réutiliser dans la structure de codification HIBC. Enfin, la structure de codification se termine par un caractère de contrôle, à l’instar des autres systèmes, qui permet de détecter d’éventuelles erreurs dans la construction du code.

Le système HIBC est également plus sûr que le système EAN. Or, les professions de santé sont particulièrement préoccupées par la sécurité. L’algorithme de calcul de son caractère de contrôle est beaucoup plus fiable que celui utilisé par le système EAN. Avec le système EAN, le caractère de contrôle ne peut être que numérique. Il ne peut donc prendre une valeur comprise qu’entre 0 et 9, soit dix possibilités. Avec HIBC, le caractère de contrôle peut être un chiffre ou une lettre. L’éventail des possibilités est donc beaucoup plus large. Cela réduit les risques de substitution sur le caractère de contrôle lui-même. C’est essentiel en milieu hospitalier quand on sait que des plateaux chirurgicaux utilisent des logiciels qui, notamment, lisent des codes barre apposés sur les instruments utilisés par le chirurgien. Il faut donc que la lecture de ces codes soit particulièrement fiable et que les erreurs qui se sont glissées dedans puissent être rapidement détectées.

Par ailleurs, ce système permet d’identifier des procédures et des opérations qui n’existent que dans un établissement de soins : radiographie, prélèvements, matériovigilance, etc. Il répond à des types de besoin spécifiques aux hôpitaux, tels que l’identification des malades, qui n’est pas prise en compte par le système EAN, surtout adapté aux besoins des grandes surfaces.
Autre avantage, il peut être utilisé à la fois par l’hôpital et par son fournisseur pour leur gestion interne. Le fournisseur attribue un code barre à l’un de ses produits, pour gérer ses stocks et sa logistique, et ce même code barre sera réutilisé par l’hôpital pour gérer ce produit en interne. Les autres systèmes de codification ne le permettent pas, car ils n’ont pas été prévus pour cela. Le système EAN, par exemple, a été conçu comme une interface entre les systèmes du fournisseur et du client qui doivent demeurer étanches l'un par rapport à l'autre.

Comment comptez-vous faire connaître le système HIBC ?

Nous ne disposons pas de beaucoup de moyens. Le système HIBC repose sur des organismes à but non lucratif. Les adhérents s’acquittent d’une cotisation pour la maintenance des bases de données internationales. Ils paient une seule fois en échange du code LIC, dont je vous ai parlé précédemment.
De nombreux mailings sont régulièrement adressés aux hôpitaux et à leurs fournisseurs. Des séminaires de formation seront également proposés prochainement. J’ai remarqué que HIBC était bien accueilli par les prothésistes, car il existe depuis longtemps des exigences de traçabilité pour les prothèses. De gros laboratoires américains utilisent HIBC depuis longtemps et ont incité leur filiale française à en faire autant. C’est le cas, par exemple, de Johnson&Johnson.



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d'information hospitaliers.

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