Systèmes d'information électronique et informatisation
des cabinets médicaux par l'URML-IDF
François
MORAND
3 avril 2001
Suite à la mise en place de sa charte qualité informatique,
l'URML-IDF
a souhaité, dans le cadre du Medec
2001, donner la parole aux acteurs de la e-médecine en France,
dans le but d'éclairer les médecins dans un domaine
occupera une place grandissante dans leur exercice quotidien.
Ainsi,
un représentant de la société éditrice
de logiciel CSK a tenu à
rassurer sur la volonté d'axer leurs réflexions sur
la sécurité des transmissions de données, le
dossier médical ou la messagerie. Face à cette inquiétude
sur la sécurité, Gilles Taïb (directeur du GIP-CPS)
a rappelé que la carte CPS permettait déjà
l'authentification du médecin par sa signature électronique,
et a révélé que la carte serait désormais
disponible au standard de l'Internet à partir de cet été
(lire
notre brève à ce sujet). Cela permettra d'authentifier
tout envoi de donnée de santé via Internet.
Par ailleurs, la place incontournable prise par Internet dans l'exercice
de la médecine se heurte à une absence d'encadrement.
L'Ordre
des Médecins, par l'intermédiaire de son secrétaire
général adjoint André Chassort (lire aussi
l'interview
sur notre site), a insisté sur la nécessaire démarche
qualité à mettre en place face à ce nouveau
mode d'exercice, car la frontière entre information, conseil
et consultation en ligne, prescription est difficile à trouver.
Bien sûr, les nouvelles technologies de l'information sont
de vrais canaux de distribution de l'information, et Michèle
Barzach (présidente du site grand public c-votre-santé)
considère qu'elles peuvent être le relais des médecins
dans la prise en charge des patients sans pour autant dévier
vers la consultation en ligne. Un développement simultané
avec les réseaux de soins pourrait poser les bases d'un nouvel
exercice.
Finalement, selon Laurent Alexandre (président de Medcost),
le site de l'URML prend toute sa place du fait de la pertinence
pour les médecins de travailler collectivement au niveau
régional. On peut ainsi imaginer une véritable
labellisation par les Unions des meilleurs sites médicaux,
sérieux dans leurs contenus, alors que le dossier médical
partagé pourrait être géré au niveau
régional.
Il apparaît ainsi que l'information du patient, qui provenait
exclusivement des professionnels de santé, se déplace
en partie vers l'Internet santé. Cependant, ces patients
expriment un vrai souhait d'indépendance et de sérieux
de la part des sites santé, ce qui devrait plutôt conduire
à une recherche de prolongement de la relation avec le médecin.
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