L'utilisation
de l'Internet pour la mise en place d'un essai clinique permet
une transmission optimale des informations entre les différents
intervenants.
1.
LE-mail, un support indispensable
Le
courrier électronique joue un rôle central dans la communication
entre les différents partenaires. Qu'il soit automatisé ou
non, lié à des formulaires électroniques ou à des fichiers,
l'E-mail assure la liaison entre tous les participants au
programme, sur un mode à la fois vertical et transversal.
Il
permet par, exemple, de relier :
-
remerciements de linvestigateur par le laboratoire
par E-mail automatisé à l'inclusion de chaque patient et
à la fin de la dernière visite de chaque patient,
- renseignements complémentaires sur le degré d'avancement
de l'étude.
-
transmission du protocole à l'Agence du Médicament.
-
corrections à apporter en vue de la validation de chaque
visite par E-mail automatisé.
-
survenue d'événements indésirables ou de sortie d'essai
par E-mail automatisé,
- demandes d'informations complémentaires.
-
survenue d'événements indésirables graves,
- sortie d'étude.
-
examens complémentaires.
2.
L'organisation des flus d'informations
Toutes
les données produites lors dun essai clinique, dune
étude épidémiologique ou de Post Market Survey (PMS)
ne sont pas utiles à lensemble des intervenants du laboratoire.Parmi
les informations primaires contrôlées et validées par les
A.R.C., puis stockées dans la base de données, seule une partie
intéresse directement la direction médicale, qui suit plusieurs
essais simultanément. Les messages et compte-rendus quelle
reçoit peuvent être gérés par un système de mailing
list (liste de diffusion), qui permet détablir des
procédures denvoi automatisé de courriers électroniques,
en définissant par exemple la fréquence, le thème et le destinataire
des messages. En sinscrivant à une mailing list ad hoc,
le directeur médical peut ainsi ne recevoir que les données
qui le concernent, sans que des informations superflues nencombrent
sa messagerie.
Par
ailleurs, le suivi dun essai nécessite des synthèses
régulières. Le coordinateur, le directeur médical, le directeur
de la recherche et les responsables du monitoring doivent
disposer de rapports ne leur apportant que des informations
pertinentes au cours de lessai. Le traitement automatisé
de la base de données permet, par exemple, denvoyer
un E-mail lors de linclusion dun certain pourcentage
de patients ou à loccasion dun retard pris par
rapport aux prévisions. Les intervenants concernés au sein
du laboratoire sont alors informés de lévolution de
lessai.
La
hiérarchisation et la sélection des informations destinées
aux responsables de lessai conduisent à filtrer les
messages inutiles. Le suivi de la progression de lessai
est ainsi optimal.
3.
La transmission de limagerie médicale
Le
transfert de radios, scanners ou scintigraphies dans le cadre
dun essai clinique repose sur un standard international,
DICOM
(Digital Imaging and COmmunications in Medicine), développé
pour la communication des images et des informations associées.
Il doit permettre à terme de standardiser les équipements
dimagerie médicale numérique afin de faciliter linterfaçage
avec les appareils des autres constructeurs.
La version 3 du protocole définit ainsi la transmission des
informations dimagerie sur des réseaux standards.
Le
transfert, et surtout lexploitation dimages médicales,
nest réalisable quà condition de disposer de débits
élevés et des ressources nécessaires en termes de résolution
(les images doivent être affichées sous haute définition pour
conserver la qualité du diagnostic).
Lapport
des outils Internet dans ce cadre est essentiel, puisque les
réseaux TCP/IP permettent dinter-connecter des équipements
hétérogènes. Ainsi les leaders de limagerie médicale,
tel General
Electric utilisent lInternet pour le transfert des
images. Depuis une interface standard sur son poste, lutilisateur
peut accéder, grâce à un mot de passe, aux images qui lui
ont été transmises via le Web.
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