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Michel Grolée
Consultant auprès de HIBC France


"Le système HIBC répond à des types de besoin spécifiques aux hôpitaux, tels que l’identification des malades, qui n’est pas prise en compte par d'autres systèmes."


Propos recueillis par Gaëlle Layani

20 octobre 2000

Après une carrière d’ingénieur-conseil, au cours de laquelle il a participé à la définition des principes d’organisation et des règles de gestion d’organismes importants, Michel GROLÉE fut pendant sept ans un des artisans du succès du code-barres EAN (grande distribution) au sein de GENCOD.
Ancien expert auprès de l’AFNOR pour toutes les questions d’identification automatique, il a participé aux travaux français et européens sur la normalisation des codes-barres et les questions de codifications associées.

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots le système HIBC ainsi que l’organisation qui l’a mis au point ?

Le système HIBC (Health Industry Business Communications) est né en 1983 aux Etats-Unis. Les premières spécifications ont été publiées à cette date. L’organisation HIBCC (Health Industry Business Communications Council) a été fondée par un petit nombre d’organismes représentant des établissements de soins et leurs fournisseurs. Ces organismes se sont mis d’accord pour établir un certain nombre de règles pour identifier ce qu’ils échangent. A l’origine, il s’agissait de réduire les coûts et d’améliorer les procédures.


HIBCC

Si vous avez dix ou vingt codes pour identifier un même produit, c’est plus dangereux et plus coûteux que si vous en avez un seul. Le système HIBC propose des règles de codification pour identifier un produit ou une procédure.
J’aimerais faire un point sur un problème de vocabulaire. Il faut bien distinguer le code du symbole, c’est-à-dire du code-barres. Dans notre jargon, le code désigne ce que traduit le code barre. Celui-ci permet de représenter le code, qui peut être numérique ou alphanumérique, peu importe, de manière graphique, et donc d’automatiser sa saisie.

Il y a deux ans, une structure internationale, baptisée IHIBCC (International Health Industry Business Communications Council) qui regroupe des structures nationales a été créée. Ces dernières prennent des formes variées selon les pays : distributeurs de solutions automatiques dans l’identification des produits, etc. L’identification automatique recouvre deux techniques : le code à barres et les étiquettes radio.

Ce système semble surtout utilisé aux Etats-Unis.

Cela dépend ce que l’on entend par « utilisation » et comment on la mesure : en nombre d’organismes adhérents ? En nombre de produits porteurs du système ? En nombre de structures qui l’utilisent quotidiennement ? On obtient alors des estimations différentes. Un viticulteur qui vend à Carrefour des bouteilles de vin est obligé de mettre un code barre sur ces bouteilles. Mais pour autant, il ne l’utilise pas. C’est le distributeur qui l’utilise aux caisses de sortie de ses magasins.
Pour donner quelques chiffres, on estime que 70 à 80 % des produits aux Etats-Unis sont porteurs du « code-barres HIBC ». Les entreprises commerçant avec les Etats-Unis dans le domaine de la santé se voient de plus en plus demander de faire figurer ce code barre sur leurs produits. Certes, le système HIBC est encore loin de connaître en France la même popularité qu’aux Etats-Unis.

Quelles sont les raisons qui expliquent que ce système ne soit très connu en France ?

Les Américains n’ont mis en place des structures nationales chargées de le promouvoir dans la langue de chaque pays que très récemment. Autre raison : un hôpital n’achète pas que des produits strictement médicaux, mais également des produits disponibles en grande surface. Ces produits sont donc porteurs du code EAN. Si l’hôpital veut utiliser une méthode d’identification automatique pour gérer ses stocks et ses procédures, il pense devoir choisir entre deux systèmes : le système HIBC et le système EAN. Or, les représentants d’EAN ont toujours affirmé qu’il était le seul sur le marché, car il n’y a pas eu pendant longtemps d’interlocuteur pour représenter le système HIBC en France.
En fait, de notre point de vue, il s'agit moins de concurrence que de compatibilité. Les systèmes HIBC et EAN sont compatibles, c’est-à-dire qu’un produit codé selon les règles EAN et un produit codé selon les règles HIBC ne peuvent pas être confondus. C’est très important. Les hôpitaux qui utilisent le système EAN peuvent également, en parallèle, recourir au système HIBC – et réciproquement - sans pour autant changer de lecteurs de code-barres. Ils n’ont pas, pour ce faire, à engager de dépenses supplémentaires.

Suite et fin (2/2)

 

20 octobre 2000

 
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