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rue Raffet |
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RESALIS
25 mai 2000 Mis en œuvre par la CPAM de l'Eure en collaboration avec le laboratoire Glaxo Wellcome, par le biais de sa filiale Alliance Médica, RESALIS a pour objectif d'améliorer la prise en charge de l'asthme dans l'Eure. La prévalence de l'asthme dans le département est de 7% : elle est donc nettement supérieure à la moyenne nationale qui s'élève à 3 %. L'Association Resalis, composée de la CPAM de l'Eure, des professionnels de santé participants et d'Alliance Médica, pilote le projet. Il regroupe actuellement 104 professionnels de santé, dont :
La participation à ce réseau se fait sur la base du volontariat. Les professionnels ont été recrutés au cours de réunions d'information. Bien que RESALIS ait été agréé par la Commission Soubie, le ministère de la santé a refusé de lui accorder son agrément, vraisemblablement en raison de la participation du laboratoire Glaxo Wellcome au travers de sa filiale Alliance Medica. Cette décision ne remet pas en cause le déroulement de l'expérimentation. Néanmoins, les discussions sont toujours en cours. 300 malades sont inclus dans ce réseau. Un centre d'éducation baptisé "Centre du souffle" proposera dès septembre 2000, lorsque le réseau entrera dans sa phase active, des séances permettant de tester la motivation du patient et de lui enseigner la conduite à tenir en cas d'urgence. Un bilan des "besoins éducatifs" sera effectué sur prescription d'un médecin appartenant au réseau. Le médecin de premier recours est le médecin généraliste, bien que ce rôle puisse être parfois confié à un spécialiste. Le système d'information, qui permet l'échange de données médicales cryptées par l'intermédiaire d'une messagerie sécurisée et d'un Intranet, est déjà opérationnel chez la totalité des médecins du réseau. Le réseau est évalué sur un plan médical et médico-économique. Un comité scientifique d'experts présidé par Robert Launois a procédé à une étude conduite selon la méthode d’évaluation avant (prise en charge classique) / après (observation des mêmes patients dans un réseau). Cette étude a mis en lumière une insuffisance de la prise en charge des asthmatiques, les recommandations n'étant guère suivies pour les stades "persistant modéré" et "persistant sévère" : dans ce dernier cas, les médicaments prescrits sont souvent inadéquats par rapport au stade de gravité. Réagissez à cet article Retrouvez les autres interviews et articles de la rubrique Intranets & Réseaux. 25
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