Février
2001
Cardiotel
«Evaluation
et traçabilité»

Dominique
Etienne
19
février 2001
Le
réseau de communication en santé Cardiotel est l’un des projets
innovants (voir la liste
exhaustive) retenus par le Ministère de la santé dans le cadre de
son appel à projets e-s@nté2000. Centré sur les pathologies coronariennes,
il repose sur une architecture de type ASP (Application Service
Provider). Si ce système permet le partage de dossiers patients,
il est conçu indépendamment d’une perspective de réseau de soins :
dans un second temps il pourra être l’outil d’une collaboration
en réseau des professionnels et des établissements qui le décident.
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Le
projet Cardiotel PACA, dont le Dr
Loïc Le Tallec cardiologue de la Fondation
Hôpital
Saint Jospeh est le coordinateur, a été labellisé par le Ministère
de la santé dans le cadre d’e-s@nté 2000, après accord de l’ARH
PACA. Quatre établissements de soins sont intégrés dans ce
projet : la Fondation Hôpital Saint Joseph et le Centre Hospitalier
Privé Clairval (Groupe Générale de Santé) à Marseille, le Centre
Hospitalier de Sisteron, le Centre Hospitalier de Bastia. Ces centres
ont été retenus pour leurs problématiques différentes quant à l’accueil
des syndromes coronariens aigus. Les deux établissements marseillais
présentent des plateaux médico-techniques complets et drainent une
population de plus de 7000 patients explorés de façon invasive ou
opérés. Le Centre Hospitalier de Sisteron est un plateau technique
restreint, isolé, dont le rôle de pôle de proximité est important
et doit bénéficier de façon optimale des apports de la télémédecine.
Le Centre Hospitalier de Bastia comporte les mêmes aspects, amplifiés
par l’insularité, et dispose d’un plateau médico-technique incomplet
avec absence de chirurgie cardiaque et sans autorisation de pratiquer
des dilatations coronaires en dehors de l’urgence. La Clinique de
Marignane, qui présente le même type de caractéristiques, sera aussi
intégrée au projet. Le projet a comme première logique de permettre
la constitution d’une sorte d’Observatoire des coronaropathies,
de leur prévention et de leur prise en charge.
Une
solution technique ouverte
Des
objectifs multiples et complémentaires
Le
mode de financement
L’évaluation
et ses résultats
Les
étapes du projet
Une
solution technique ouverte
« Le
système d’information a été confié à la société Kika
Médical en raison de ses compétences en matière de maîtrise
des bases de données en ligne, de traitement et de transmission
de l’imagerie DICOM multimodalités de la maîtrise de système de
gestion de la traçabilité via système code-barre.Le
système utilisé est TelaÔ dans sa version ASP (Application Service
Provider). Cette solution est retenue car elle apparaît parfaitement
adaptée à la connexion progressive de multiples intervenants autour
du patient.
- Elle
permet une meilleure réactivité pour faire évoluer le projet.
- Elle
diminue les coûts de maintenance.
- Elle
simplifie l’installation de nouveaux utilisateurs puisqu’elle
n’impose d’autre équipement software que la connexion RSS.
- Elle
permet donc un accès par simple abonnement contractualisé. »
En
pratique, l’utilisateur se connecte via le RSS à une base Oracle
dans laquelle sont stockés les dossiers patients contenant les données
administratives habituelles. La programmation en langage XML permet
de récupérer ces données des logiciels hospitaliers de gestion des
hospitalisations. A ces dossiers patients seront ensuite liés les
différents événements tel que les hospitalisations, les prises en
charge préhospitalières, les transferts entre établissements, les
consultations, etc. Les actes complémentaires interventionnels ou
non interventionnels sont intégrés à ces événements par le biais
de modules spécifiques ou de pièces jointes. Les documents radiologiques
peuvent être de même associés sous une forme Mpeg ou Jpeg. Une solution
de télétransmission sous format DICOM, à des fins de téléexpertise,
a été testée avec succès entre l’Hôpital de Bastia et le CHP Clairval.
Cette solution reste cependant indépendante du projet Cardiotel
en raison du « poids » informatique de la transmission
d’images DICOM par rapport à la gestion d’une simple base Oracle.
L’ensemble des procédures et des données sont standardisées et normalisées
(CIM 10, sociétés savantes) afin de permettre la validation de l’ensemble
par des organismes certificateurs (FDA ou autres) et l’interconnexion
avec d’autres systèmes. Des droits d’accès aux dossiers sont bien
sûr définis, par groupes d’utilisateur (soignants des patients)
et pour tout ou partie du dossier.
« Le
modèle technologique ASP nous paraît être le procédé le plus efficient
pour une couverture large et
économique de la population. »
Suite
et fin (2/2)   
19 février 2001
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