OncoLR
Le
serveur d'Oncologie pluridisciplinaire
du Languedoc-Roussillon
Dominique
Etienne
10 juillet
2001
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Le
"dossier médical " Oncolr
La
confidentialité du système
L'évaluation
du projet
Les
partenaires d'Oncolr
L'évaluation
du projet
L'évaluation
est assurée par l'Institut Universitaire de Recherche Clinique
de la faculté de médecine de Montpellier. L'équipe
assure ainsi les formations au recueil des données et à
l'application des thésaurus, le contrôle de la qualité
du recueil de données, la conformité aux thésaurus,
et, enfin, l'exploitation épidémiologique de la base
de données. La remise au FAQSV d'un premier rapport sur l'évaluation
d'Oncolr est prévue d'ici à fin juin 2001.
Les
partenaires d'Oncolr
Le
réseau a trois partenaires essentiels :
- l'URML Languedoc-Roussillon
lui donne un financement en nature (locaux, bureautique, etc.),
ainsi que des dotations de fonctionnement ponctuelles
- l'industrie
pharmaceutique apporte un soutien majeur depuis le début
du projet : plusieurs laboratoires ont en effet financé
l'organisation des réunions de travail et de formation
des membres du réseau ainsi que les développements
informatiques. Les comités d'organes ont d'ailleurs aussi
pour mission de trouver de nouveaux partenaires pour chaque nouvelle
fiche d'organe qui doit être développée
- la Ligue
Nationale contre le Cancer verse des dotations spécifiques
par département, destinées principalement au fonctionnement
du réseau.
Quant
aux financements spécifiques, ils proviennent pour l'instant
uniquement du FAQSV, et ne contribuent, par voie de conséquence,
qu'au budget dédié à l'action libérale.
Ainsi, 1 634 000 Francs ont été attribués au
projet en décembre 2000 : 1 million de francs étant
dédié à la rétribution du recueil de
données par les professionnels libéraux, spécialistes
et généralistes (au prorata du nombre d'items renseignés),
et 600 000 Francs consacrés à l'évaluation
externe. Cette dotation ne couvrant que la seule année de
fonctionnement 2000, un nouveau dossier de demande de financement
au FAQSV va être déposé, pour 3 ans.
L'accueil
du projet a été très favorable dans la région,
y compris par l'ARH, qui retient désormais Oncolr comme système
d'informations régional de référence dans le
SROS de cancérologie.
Si selon le Dr Joël Trouillas, "l'ambition d'Oncolr pour
les années à venir est de devenir un véritable
réseau de santé, en intégrant les professionnels
para-médicaux, les associations de patients ainsi que les
établissements de soins.", le financement des acteurs
du secteur public impliqués dans le réseau demeure
un problème. Ainsi, comme le rappellent les Pr Laffargue
et Dubois, exerçant respectivement au CHU et au Centre de
Lutte contre le cancer : "La difficulté principale d'un
réseau de soins est de pérenniser son action. La tutelle
a promu la notion de réseau, ce qui est un point très
positif. Néanmoins, la budgétisation de ce concept
ne suit pas, en particulier pour ce qui est des activités
des services hospitaliers et des centres de lutte contre le cancer."
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10
juillet 2001
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