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Max Ponseillé
Président de la
Fédération de l'Hospitalisation Privée


Nous étions confrontés à un problème de justice sociale.


Propos recueillis par Mathieu Ozanam

8 mars 2002
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 Le problème des infirmières est-il réglé pour autant ? L'hospitalisation publique a annoncé son intention de recruter 40 000 infirmières et on observe déjà ici et là des "défections" dans les rangs des cliniques…

A la FHP nous faisons en sorte d'apporter toutes les réponses possibles à cette crise. Nous avons été les premiers à faire appel à des infirmières espagnoles, ainsi qu'à celles qui avaient interrompu leur activité. Ce sont des pistes intéressantes mais insuffisantes. Nous demeurons handicapés par le différentiel de niveau de rémunération, la revalorisation que nous avons obtenue est donc la bienvenue, même si elle n'est pas suffisante. Etant donné la façon dont les gouvernements successifs ont envisagé le problème en laissant s'installer une véritable pénurie, la situation est quasiment inextricable.

 Vous avez participé à une campagne de communication à l'égard du grand public "il faut changer de point de vue". Mobiliser le grand public c'est un nouvel élément de votre stratégie ?

Nous nous sommes effectivement associés à cette campagne nationale d'information sanitaire à l'adresse du grand public à laquelle participaient l'industrie du médicament, des technologies médicales et les professionnels de santé libéraux. Mais l'appel au grand public n'est pas la finalité de notre action. Les mouvements de grève nous ont déjà permis de faire passer un message fort.

 La loi de modernisation du système de santé fait la part belle à la place des patients, vous jugez que les cliniques ont déjà la culture des patients consuméristes…

Notre capacité d'adaptation à la demande de prise en charge, d'écoute et d'attention mais aussi la fragilité de nos établissements nous amènent à être attentif à nos clients. Mais il n'y a pas qu'un élément consumériste. La très forte médicalisation de notre métier est un élément important de notre culture. La majorité des cliniques ont un actionnariat médical, et la place réservée aux médecins dans les conseils d'administration est importante. L'écoute existe donc pour la prise en compte les problèmes médicaux et de prise en charge les patients. Je pense qu'à ce niveau nous apportons un plus par rapport à l'hospitalisation publique.

 Vous dénoncez la confusion entretenue entre service public et monopole public…

Le service public ou le service au public, si vous préférez, n'existe pas sans l'hospitalisation privée. En obstétrique le privé réalise 45% des accouchements, en chirurgie la proportion est de 60%, en psychiatrie d'à peu près 30% et cela en moyenne nationale. Dans certaines petites ou moyennes villes, les cliniques sont parfois les seules à assurer un service d'urgence. Les cliniques peuvent réaliser jusqu'à 70% des accouchements. Si le service public consiste à prendre en charge la population nous en faisons parti directement.

 Les représentants des grands partis ont tous reconnus le rôle des cliniques dans le système de soins lors de vos 1ères journées d'étude début décembre. Les esprits sont-ils en train d'évoluer ?

L'importance de la place de l'hospitalisation privée est évidente pour tous les politiques. Non seulement nous sommes dynamiques et performants, mais en plus nous contribuons à rendre le système dynamique et performant par une saine émulation.



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8 mars 2002

 

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