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Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM


La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens…


Propos recueillis par Hervé Nabarette

8 mars 2002
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  Quelles sont les structures du SNITEM ?

Un Président et un Conseil d'Administration - composé de 16 industriels - définissent les grandes lignes d'actions du Syndicat. Le SNITEM est organisé autour de deux pôles, dont les responsables rapportent directement au Président :

  • la délégation générale, qui couvre le Secrétariat Général, la communication institutionnelle, la formation professionnelle et les marchés internationaux ;
  • la direction générale, qui regroupe les départements affaires économiques, pôles industriels et affaires réglementaires et techniques.

L'équipe du SNITEM compte - à ce jour - 14 permanents.

  On parle parfois d'un sous équipement français. Par ailleurs, le SNITEM a participé à la campagne " il faut changer de point de vue " qui dénonce un sous-investissement dans la santé et des procédures budgétaires inadéquates. Le SNITEM a-t-il précisément identifié des carences en matière d'équipement et de matériel médical ?

En effet, on parle souvent d'un sous-équipement français, mais cette carence touche particulièrement certains secteurs dont principalement l'imagerie médicale. Oui, la France compte 3,9 IRM par million d'habitants et occupe un des derniers rangs en matière d'équipement… Oui, le système de la carte sanitaire ne semble pas adapté aux besoins de santé publique. Le SNITEM et la Société Française de Radiologie (SFR) ont déjà engagé de nombreuses actions " pédagogiques " visant à mettre en exergue ces incohérences. Cependant, les annonces faites par Martine Aubry en mars 2000, relayées par celles de Bernard Kouchner lors des dernières Journées Françaises de la Radiologie en octobre 2001, ont abouti à des mesures concrètes : l'officialisation du transfert de responsabilité du CNOS aux ARH dans le cadre de l'attribution des IRM et des gamma caméras (JO du 7/11/01) et la modification de l'indice des besoins de la carte sanitaire (JO du 22/12/01 et 27/12/01). Le parc français d'IRM devrait donc se doter de 115 à 230 machines supplémentaires courant 2002.
Néanmoins, malgré ces aménagements significatifs, la France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens…
Quant au matériel médical, je ne pense pas qu'il y ait une réelle carence en termes d'innovation… De nouveaux dispositifs médicaux à caractère novateur sont régulièrement développés ! Néanmoins, la prise en charge par l'assurance maladie de certains dispositifs est largement insuffisante, voire inexistante…L'exemple emblématique que l'on peut citer est celui du défibrillateur cardiaque implantable. La politique budgétaire en matière de santé ne tend pas à favoriser l'accès aux technologies innovantes. Notre implication dans la campagne " il faut changer de point de vue… " nous a permis de dénoncer une partie de ces insuffisances et de sensibiliser le grand public à une cause qui le concerne au premier chef : sa santé !

  Comme tout organisme professionnel, le SNITEM doit animer une "action collective". Quelles sont les difficultés auxquelles il est confronté en la matière (nombre d'adhérents du SNITEM, élaboration d'une stratégie commune, ampleur de l'engagement syndical des membres…) ?

Il existe autant d'actions qu'il existe de secteurs… Ce sont donc - en majeure partie - des actions collectives sectorialisées…. Le SNITEM se doit de défendre les intérêts de la Profession dans son ensemble. Il se fait donc le porte-parole d'un secteur d'activité, si bien entendu tous les industriels adhérents dégagent un consensus collectif sur un sujet donné. L'implication des industriels est généralement proactive, car nous sollicitons leurs expertises sur des sujets qui les concernent au premier plan. Il nous appartient ensuite de mettre en œuvre la stratégie élaborée en commun.

  Comment le SNITEM communique-t-il à destination de ses adhérents ?

De nombreux outils de communication sont mis à la disposition des Adhérents. Un site extranet qui leur est dédié - accessible par mot de passe - leur permet de disposer des dernières informations, telles que les parutions de textes réglementaires, les comptes-rendus de réunions, les informations professionnelles…
A cela s'ajoute un journal trimestriel plus "généraliste", Snitem Info, également diffusé à nos partenaires institutionnels. Nous venons également de lancer une lettre mensuelle de 4 pages, destinée aux dirigeants d'entreprises et aux responsables réglementaires. Cette lettre propose de se faire l'écho des actions engagées par le Président et le Syndicat. Il s'agit d'une publication strictement interne et à caractère plus "politique" que le journal.
De plus, chaque département diffuse - bien entendu - les informations qu'il juge nécessaires à la connaissance du marché et au bon fonctionnement des groupes de travail dont il a la charge.



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