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Août 1999

Dr Régis Giet, président de Libéralis

Dr Régis Giet

23 août 1999

Comment est née l'idée du Réseau Libéralis ?

Depuis leur création, les Unions Régionales de Médecins sont condamnées à l’impuissance, faute de recueillir des données fiables de l’activité des médecins libéraux.Créées par la Loi Teulade en 1993, dans un souci de partage de l’information médicale entre les Caisses d’Assurance Maladie et les médecins libéraux, elles n’ont pas eu les moyens de leurs missions.

C’est sur l’initiative de trois Unions Régionales (Alsace - Bourgogne - Lorraine) qu’est née l’idée de créer un système d’information propre aux médecins libéraux en septembre 1997.

Après avoir défini les grandes fonctions de ce système, les trois Unions Régionales ont lancé un appel d’offre pour sélectionner un conseil en informatique. C’est finalement la Société Ernst and Young qui a été sélectionnée en avril 1998.

De juin 98 à décembre 98, la société Ernst and Young suivant une méthodologie extrêmement rigoureuse a écrit, avec l’aide des élus des 3 Unions, voire des médecins libéraux des trois régions, un cahier des charges qui a fait l’objet d’un appel d’offres.

Entre temps, un certain nombre d’unions contactées par les responsables des trois Unions fondatrices ont décidé d’adhérer au système et cet Intranet Grand’Est s’est transformé en LIBERALIS au mois de mai 99.

Actuellement, treize Unions adhèrent à LIBERALIS.

Quel est le rôle du Comité de direction ?

LIBERALIS s’est dotée d'une structure de type associatif. Il s’agit d’une association type Loi 1901 qui siège à Paris. Cette association est présidée par un Comité de Direction dont le Président est le Président de l’association. (Dr Régis GIET, Président de l’URML Bourgogne, NdR).

Le Comité de Direction est investi des pouvoirs de gestion les plus étendus. Il exécute toutes les décisions qui auront été autorisées par le Comité de Surveillance. Il fixe l’ordre du jour des Assemblées. Il supervise les actions des éventuels délégués et peut se faire rendre compte de leurs actes. Il se prononce sur toutes les admissions et radiations des membres de l‘association. Il peut confier à un ou plusieurs de ces membres ou à des tiers adhérents des mandats spéciaux pour des objets déterminés.

Pourquoi avoir choisi France Télécom ?

L’appel d’offres lancé par les trois Unions de l’Intranet Grand’Est en décembre 1998 sur une liste d’une vingtaine d’opérateurs, a donné lieu à la sélection de cinq opérateurs potentiels.

Finalement, trois ont été auditionnés par les responsables de LIBERALIS : La société ATOS, le conglomérat CEGETEL/RSS - MATRA GROLIER/RESO PHARMA et le conglomérat FRANCE TELECOM - EURO INFORMATION. Nous avons du éliminer rapidement ATOS.

Après audition sur les conditions techniques de réponse à l’appel d’offres et sur les conditions financières et commerciales, le mieux disant a été le consortium FRANCE TELECOM - EURO INFORMATION.

Comment le projet est-il perçu par les pouvoirs publics et les organisations représentatives (syndicats, etc.) ?

Pour savoir comment il est perçu par les Pouvoirs Publics, le mieux serait de leur demander.

Des quelques contacts que nous avons pu avoir, la situation est différente selon qu’il s’agit des Caisses d’Assurance Maladie ou de l’Etat.

Les Caisses d’Assurance Maladie ont une position neutre vis à vis de LIBERALIS, l’essentiel pour elles étant d’amener le maximum de médecins à la télétransmission des F.S.E.

De ce point de vue LIBERALIS peut être un véritable ballon d’oxygène pour elles.

En revanche, en ce qui concerne les Pouvoirs Publics, la bouderie du RSS pose quelques problèmes...

En ce qui concerne les organisations représentatives, elles sont contactées les unes après les autres.

Un rendez-vous est fixé avec le CNPS au début du mois de septembre 1999. Nous souhaitons, au-delà des syndicats médicaux qui ont déjà manifesté leur intérêt pour la solution LIBERALIS, que d’autres Professions de Santé s’intéressent de près à collaborer à LIBERALIS.

Quel sera selon vous l'accueil réservé à Libéralis dans votre région ? Les médecins connaissent-ils le projet ?

En Bourgogne, les médecins sont très au courant de ce projet en raison des communications répétées que l’UPMLB a faites sur ce sujet.

Une très grande majorité de médecins libéraux est dans l’attente de la solution LIBERALIS pour la rentrée. Le faible taux de télétransmission de F.S.E en Bourgogne n’est que le reflet de cette attente.

Plusieurs sondages réalisés en Bourgogne (et également dans d’autres régions comme Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Auvergne) montrent l’attente active des médecins libéraux de la solution LIBERALIS.

Quel sera l'apport de Libéralis pour la Bourgogne ?

LIBERALIS est un outil à la disposition des Unions Régionales. L’Union Régionale de Bourgogne (l’UPMLB) utilisera les services de LIBERALIS dès sa création dans le cadre d’une enquête sur l’insomnie qu’elle doit diligenter parallèlement à l’URCAM de Bourgogne.

Ainsi seront analysées, du côté de l’UPMLB, les pratiques des médecins concernant les troubles du sommeil. Du côté de l’URCAM, les statistiques qui peuvent concerner les troubles du sommeil seront mises en regard. Ainsi pourrons-nous avancer sur le chemin difficile de la maîtrise médicalisée des Dépenses de Santé.

Selon vous comment va se dérouler l'articulation entre Libéralis, les réseaux déjà en place comme Medsyn ou SanteNet et les réseaux de soins en Bourgogne ?

En ce qui concerne les réseaux déjà mis en place, je ne me pose pas la question.

On verra cela plus tard.

Les réseaux que vous citez n’ont pas les mêmes objectifs et n’ont pas tout à fait les mêmes fonctions. Ces réseaux regroupent un tout petit nombre de médecins, sans aucune comparaison avec les adhésions à LIBERALIS, que vous connaîtrez d’ici la fin de l’année.

Les réseaux de soins en Bourgogne sont pour le moment embryonnaires. Il en existe quelques uns pour lesquels nous souhaitons l’utilisation de l’outil LIBERALIS au maximum de ses possibilités. Ce sera l’intérêt de tous les acteurs de ces réseaux et je ne doute pas qu’ils utiliseront LIBERALIS.



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23 août 1999

 

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