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L'informatique et les réseaux vont-ils modifier la prescription ?

Christine BOUCHET, Laurent ALEXANDRE,
Cédric TOURNAY

15 février 2000
Suite (2/2)

 

Les sites destinés au grand public : un patient de plus en plus averti… et exigeant

La santé prend une place de plus importante sur l'Internet, qui est en voie de devenir un media grand public. Aux Etats Unis comme en Europe, les services en ligne se démocratisent. Les femmes rattrapent leur retard et sont de plus en plus présentes. Elles représentent actuellement 48% des internautes américains. Au niveau mondial en 2001, 45% des internautes seraient des femmes, et 56% en Amérique du Nord. En France, le nombre d'internautes a été multiplié par 5 en deux ans ½, pour atteindre 5,6 millions au premier semestre 99. Vers juillet 2000, il devrait y avoir 12 millions d’internautes français.

Les sites santé destinés au grand public, très nombreux et très présents aux Etats-Unis, vont faire leur apparition en France. Comme les sites américains (DrKoop, Thrive on line…), ils proposeront des informations sur les pathologies, leurs causes, leurs traitements. Ils proposeront également des informations sur les médicaments, leurs utilisations, leurs effets indésirables… Bien entendu, ils ne feront pas de publicité pour les produits remboursables, puisque la législation française est très stricte en la matière, mais ils pourront donner des informations "neutres" comme celles qui sont présentes sur les notices ou qui figurent dans les guides du médicament vendus en librairie (Vidal de la famille…).

Les sites pourront enfin offrir de vrais services, comme la détection des interactions médicamenteuses. Le site américain Dr Koop offre à ses utilisateurs le drugchecker, qui permet de saisir le nom de plusieurs produits et renvoie la liste des interactions entre médicaments et entre médicaments et aliments. Ces outils diminuent les risques liés à l'automédication, et permettent également au patient de vérifier que l'ordonnance de son praticien ne comporte pas d'interaction.

Ainsi, la relation médecin-malade est en train de se modifier. Les patients sont mieux informés et se montrent plus exigeants, certains vont jusqu'à remettre en question l'avis de leur praticien habituel. Ils ont des idées précises quant à la prise en charge de leur maladie, et connaissent leurs traitements. La France connaîtra probablement le même type d'évolution dans les mois à venir. Dans un article récent de La Recherche, un journaliste montre comment un (faux) patient, à l'aise en anglais et connecté à Internet, peut s'informer sur sa prétendue maladie et discuter avec les praticiens de la meilleure approche thérapeutique possible.

Les patients sont demandeurs : lire le mail que nous avons reçu sur le site de Medcost.

Monsieur Alexandre,

J'ai été surprise que vous ayez porté attention à mon message de vendredi dernier.

Si je m'intéresse tant à la Tétralogie de Fallot c'est que je cherche à comprendre pourquoi ma petite fille est née avec ce problème bien que congénital comme il m'a été expliqué par le corps médical de l'hôpital où ma fille est suivie.

Je fais de la recherche sur Internet pendant mes pauses et mes heures de diner à mon bureau car je ne dispose pas d'un ordinateur chez moi.

Je me suis rendue sur votre site car au Canada français je n'ai pas trouvé de documentation. Je n'ai aucun problème avec la langue anglaise mais je trouve le langage médical compliqué. Donc après avoir recherché au Québec, je me suis tournée vers vous de l'autre côté de l'océan et je ne suis pas déçue du tout.

Je trouve beaucoup de références sur la tétralogie et je n'ai pas terminée mes recherches encore. Au fait, rien en ce qui concerne mon interrogation première...pourquoi ?. Probablement parce qu'il n'y a aucune réponse.

Ma fille sera opérée d'ici quelques jours et je suis très anxieuse. C'est difficile aussi pour le coeur de la maman. J'ai confiance en la médecine et en vos recherches.

Selon elle, ma fille aura besoin d'un bout d'artère pulmonaire en synthétique qui devra être changé à mesure qu'elle grandira. Pour le moment le shunt tient le coup!

Je suis désolée de ne pouvoir vous en dire plus sur l'évolution de l'Internet médical car j'en suis au début de mes recherche mais de m'être retrouvée chez vous me dit que je suis sur une bonne piste.

Je demeure disponible pour toutes autres questions.

Bonne journée.

 

Suite et fin (3/3)

 

15 février 2000

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